Petites hypocrisies universitaires à propos de l’esclavage. ( Episodes 1 & 2. )

( Episodes 1 )

Lorsqu’on analyse l’accueil réservé par le monde universitaire à l’ouvrage d’ Olivier Pétré Grenouilleau « Les traites négrières : essai d’histoire globale », prix d’histoire du Sénat en 2005 (sic), on ne peut que s’étonner du peu de critiques officielles soulevés par cette publication. Pourtant, rarement un écrit n’a soulevé autant d’animosité au sein du public afro-français ( Antilles, Afrique ) et rarement les enseignants des DOM TOM n’ont fait l’objet d’une pression aussi forte de la part de leur hiérarchie.

Cette absence de critiques tant naturelle que forcée, tendrait donc à faire croire aux étudiants et au public que l’ouvrage aurait un véritable fond historiographique et que la méthodologie utilisée, à savoir la « Méthode globale », serait honnêtement plébiscitée dans le cadre académique. En y regardant de près, tout cela se révèle n’être qu’une mascarade honteuse dont la finalité est de tronquer la vérité historique au profit d’une histoire aux saveurs eurocentristes, romancées et falsifiées.

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1- L’hypocrisie du fan club d’ O.P.G. ( Olivier Pétré Grenouilleau )

OPG l’a clairement affirmé dans la presse, son objectif était « de faire une histoire globale d’un phénomène qui s’est étendu sur 13 siècles et sur 5 continents ».
Ainsi, quelle publication, quel journaliste, quel professeur d‘histoire, quel intellectuel français n’a pas loué son ouvrage ?

Même les politiques se sont émus. Tous ont encensé cette vision globale de l’histoire de la traite et de l’esclavage, qui place étonnamment sur le même plan, négriers européens et arabes pris en flagrant délit de cooptation de leurs homologues africains.

Car l’idée soi-disant nouvelle de proclamer, à travers une analyse historique dite « globale », que la traite n’aurait pu avoir lieu sans le concours actif de négriers africains peu consciencieux, de rois nègres hyper coopératifs, de vastes empires esclavagistes et primitifs à l’intérieur des terres, a vite séduit tous ceux qui traînent cette page d’histoire comme un boulet dans leur conscience européenne.

Alors naturellement, la menace de l’ouverture du procès d’ O.P.G. pour « Contestation de crime contre l’humanité ( http://association-mnh.com/modules.php?name=News&file=article&sid=34 ) », a entraîné une levée de bouclier de son « fan club », tel Marc Ferro dans le Nouvel Obs qui déclara :

« Signe de temps troublés, une association communautaire antillaise poursuit devant les tribunaux un historien ( Olivier Pétré-Grenouilleau ) qui aurait, lui, le grand tort de ne pas voir le mal où il faut.

Son crime ? Avoir établi dans un récent ouvrage l’intrication de la traite atlantique ( pratiquée par les esclavagistes occidentaux ) avec les traites arabe et africaine.

Au nom de ce genre d’oukase victimaire, nous faudra-t-il bientôt oublier que ce sont les nations européennes qui, après l’avoir pratiqué à grande échelle, ont aboli l’esclavage ».
( Cf. Le Nouvel Obs, édition du 8/12/2005 )

Cette prise de position fallacieuse, venait renforcer celles prises dans le numéro précédent par Claude Askolovitch et Pascal Bruckner. En effet, si le premier avançait qu’au lieu de :

« Pétitionner contre un texte qui ne sera jamais appliqué référence à la loi du 25 février 2005, les enseignants feraient mieux de défendre l’historien Pétré-Grenouilleau, traîné en justice pour négationnisme parce qu’il ose affirmer que l’occident n’a pas eu le monopole de la traite négrière ».[page]

Le deuxième lui, s’émouvait d’apprendre qu’O.P.G., historien auto-proclamé spécialiste de la traite et de l’esclavage, était :

« Poursuivi en justice pour avoir étudié dans un livre récent les trois traites négrières, africaine, arabe et occidentale, relève de mœurs néo-staliniennes qu’on croyait révolues »
( Cf. Le Nouvel Obs, édition du 1/12/2005 ).

Nous pourrions encore citer une kyrielle de déclarations du même type extraites de diverses publications, faisant mine de ne point avoir saisi l’objet de la plainte.

2- L’hypocrisie du milieu universitaire français.

O.P.G a-t-il vraiment fait preuve d’objectivité dans sa méthode d’approche historique et les faits relatés correspondent-ils à la réalité ?

Car l’engouement universitaire, politique et médiatique exprimé, contraste avec l’animosité des descendants des victimes qui jugent l’ouvrage eurocentriste, simpliste et révisionniste. Mais est-ce vraiment une réaction sans arguments méthodologiques et historiographiques ?

J’ai déjà eu l’opportunité d’exprimer clairement mes divergences dans mon ouvrage « la traite négrière européenne : vérité & mensonges » http://jpomotunde.blogspot.com/2007/04/la-traite-ngrire-europenne-vrit.html.[page]

Et une fois encore, je tiens à approfondir les idées et analyses historiques qui fondent mon dédain pour cet ouvrage. OPG se flatte d’avoir utilisé la méthode historique dite « Globale » pour son ouvrage et tous les universitaires à la mémoire courte l’acclament. C’est oublier un peu vite que l’historien Martin Bernal auteur de l’ouvrage Black Athena, avait lui aussi proposé dans les années 90, une « Histoire globale » pour apprécier l’éclosion de la civilisation en Europe.

Chose extraordinaire, tous les universitaires s’étaient alors dressés contre la méthode historique utilisée par Bernal. Avocat de cette fronde généralisée, Maurice Sartre, Professeur d’histoire ancienne à l’université François-Rabelais de Tours et membre de l’Institut Universitaire de France, avait clamé dans le quotidien national ‘ Le Monde ‘ ceci :[page]

 » ‘ Black Athena… ‘ Sous ce titre provocateur, Martin Bernal défend l’idée que la Grèce doit une part essentielle de sa culture à l’Egypte et au Proche-Orient sémitique, d’où partirent des colons au IIe millénaire. Comme les civilisations égyptienne et sémitique proviendraient elles-mêmes d’une racine commune afro-asiatique qui prit naissance en Afrique orientale, la Grèce serait donc indirectement fille de l’Afrique (…) En réalité, Bernal pratique ce que les historiens refusent aujourd’hui, une tentative d’explication globale dont chacun sait qu’elle ne peut répondre aux complexités de l’Histoire « .
( Cf. Le Monde du 13 Décembre 1996, article intitulé « Grèce, fille d’Afrique ? » )

Ainsi, selon les mêmes universitaires français, la méthode historique dite « globale » est la plus mauvaise des méthodes historiques car elle ne cerne pas les complexités d’un phénomène historique, c’est-à-dire qu’elle ne permet pas de se mettre à l’abri de thèses simplistes et réductrices et par la même, falsificatrices.

Il convient donc de se demander aujourd’hui, pourquoi dans le cas d’ OPG, qui a manifestement utilisé la même méthode d’approche historique que Bernal, tout le monde fait l’autruche, ment, calomnie l’Afrique noire et encense l’ouvrage d’ OPG ?
Y-a-t-il une loi secrète du « deux poids deux mesures » qui agit en milieu universitaire, selon que la thématique concerne l’Europe ou l’Afrique noire ?

Sur la base donc d’une hypocrisie généralisée, on dénie aux descendants des victimes le droit de mener sur la scène médiatique, les débats de l’analyse historique des événements et on construit artificiellement des notions de « rois nègres » vendeurs d’esclaves vide de sens, bref, on salie la Mémoire des afro-descendants en validant contre eux, la plaidoirie et les fausses accusations des anciens actionnaires du crime contre l’Humanité.

En réalité, tous ceux qui se cachent aujourd’hui derrière les pseudo-thèses d’OPG pour induire le public en erreur, pratiquent ce que Mme Simone Weil a toujours dénoncé en proclamant que « les accusations des meurtriers ne sont pas recevables contre les victimes… et qu’… On ne reçoit pas contre la victime le témoignage d’un meurtrier ».

( Episodes 2 )

Le professeur Steven Han, universitaire US et membre du  » Fan club  » d’ Olivier Pétré-Grenouilleau a récemment déclaré dans le Monde Diplomatique que :[page]

« le commerce négrier est devenu un sujet explosif, sur lequel la désinformation n’épargne même pas un public instruit »
( Cf. Le Monde Diplomatique, mai 2006, article « Approches américaines de l’histoire de l’esclavage », page 20 et 21 ).

A la lueur de cette déclaration, les questions que je pose sont donc celles-ci :

– Qui se charge de désinformer la jeunesse estudiantine panafricaine ?

– Qui se charge de mener en bateau le public profane ?

Car voilà un aveu qui en dit long sur les méthodes de falsification de l’histoire africaine en milieu universitaire.

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1- La thèse eurocentriste de l’esclavage à Kemet ( Véritable nom de l’Eghypte ancienne )

Dans son livre  » Les traites négrières : essai d’histoire globale  » et plus exactement dans le passage intitulé « Antiquité : des esclaves noirs sans la traite » Olivier Pétré Grenouilleau se livre à un plaidoyer fallacieux visant à démontrer que l’esclavage à bel et bien existé en Afrique ancienne, pays qui fut même selon lui, à l’origine de la création du trafic négrier.
( Cf. « Les traites négrières : essai d’histoire globale » O. Pétré-Grenouilleau, éd. Gallimard ).

Ainsi déclare-t-il : « On sait que l’Egypte pharaonique, sans doute la grande ‘ initiatrice ‘ en ce domaine
( l’esclavage des Noirs ), utilisa des captifs noirs, au moins dès le III millénaire et sans doute de manière plus importante à partir du Nouvel Empire, entre 1552 et 1070 av. J.C. (…) Ils pouvaient faire l’objet de contrats de vente, d’achat, de location ou de prêt et devenir les éléments d’un commerce entre propriétaires privés »
( CF.  » Les traites négrières « , idem, page 22 ).

Voulant faire à tout prix de l’Afrique noire son propre bourreau, les historiens eurocentristes ne reculent devant aucun stratagème pour échafauder leur thèse fallacieuse. Compte tenu du fait, que nous sommes face à des bricoleurs de la petite semaine qui ne vérifient pas la consistance de leur argumentation, je vous invite à désintégrer leur thèse, que dis-je, leur échafaudage argumentaire.

Pour plus d’informations, merci de vous référer à mon ouvrage… ( http://jpomotunde.blogspot.com/2007/04/la-traite-ngrire-europenne-vrit.html )

2- La vérité historique, confronté à la réalité des faits historiques.

Olivier Pétré Grenouilleau se contredit lui-même en déclarant plus loin :

« Probablement peu nombreux, car le travail servile n’était pas un trait essentiel de l’économie égyptienne (…) Limité, ce type d’esclavage paraît en outre avoir été rythmé par les phases d’expansion et de recul de la puissance égyptienne à partir du Nil (…) Il fut parfois ( l’esclavage ) appliqué à des étrangers qui avaient été d’abord accueillis avant d’être réduits en esclavage, comme les Hébreux ».

Pour l’Europe, c’est un tout autre discours que tient OPG :

« Le monde égéen a connu la présence de Noirs (…) Les esclaves noirs étaient encore des objets de curiosité pour les Grecs (…) Les nombreux captifs utilisés comme domestiques ou artisans à la ville (…) ceux qui étaient exténués par la dure exploitation des gisements de plomb argentifère du massif de[page]

Laurion (…) La plupart des esclaves venaient d’Europe, d’Asie Mineure et de Syrie »
( CF.  » Les traites négrières « , idem, page 24 ).

– A) – Analyse de l’argumentation d’OPG :

Olivier Pétré-Grenouilleau commence donc son chapitre en étayant sa thèse sur l’existence de l’esclavage des Noirs et des Hébreux en Egypte ( Cf. Exode, I, 8 à 11 ) pour manifestement coller au récit biblique qui pourtant comme tout le monde le sait, n’a aucun fondement historique !

Mais sa démarche n’est pas innocente, car son objectif est de créer un lien inconscient entre l’Afrique et la pratique esclavagiste. Mais tout son discours reste incohérent :

– L’Egypte apparaît sous sa plume comme « la grande initiatrice en ce domaine » ( Ndrl. l’esclavage ), initiatrice où pourtant les esclaves, comme il l’avoue lui-même, sont « peu nombreux »

– Tandis qu’en Grèce, il note que l’on trouve de « nombreux captifs », qui viennent massivement d’Europe, d’Asie Mineure et de la Syrie et très peu d’Afrique. Comment l’Afrique peut-elle être la grande initiatrice d’une pratique peu répandue sur son sol alors que l’on retrouve massivement sur le sol européen, cette même pratique ?

A ce stade, il convient de faire la part des choses entre les délires d’ OPG et la réalité historique.

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– B) – Atomisation de la thèse d’OPG :

Il faut savoir que les mots  » esclave  » et  » esclavage « , utilisés pour décrire une situation d’asservissement déshumanisé d’hommes et de femmes à un seigneur ou maître, n’existent pas en langue hiéroglyphique !
On trouve tout au plus, le mot  » bak  » qui désigne le  » serviteur « .

C’était un homme libre, marié ou non et salarié pour son travail ( la graphie « bak » représente un homme libre. Le féminin est « bak.t » ).

On a ensuite le mot  » hm  » ( hem ) qui désigne aussi le « serviteur » mais il faut savoir que ce même terme, s’applique aussi à pharaon, aux prêtres et aux dignitaires.

Ainsi dans les textes, pharaon est très souvent désigné par le terme « hm=f » traduit par « sa majesté ».

Enfin, le mot  » Sekher ankh  » à savoir  » vivant blessé  » s’appliquait exclusivement aux captifs de guerre.

A ce titre, le constat de J. Baillet, égyptologue et auteur d’une étude linguistique sur la question, est particulièrement explicite :

« Pour désigner l’esclave, la langue égyptienne n’a pas de mot spécifique. Ce n’est pas qu’elle manque de termes pour exprimer les idées de subordination, de travail, de services. Au contraire, elle rend ces idées par des termes nombreux. Mais aucun d’entre eux ne correspond exactement à l’idée de servitude, c’est-à-dire de possession de la personne corps et biens, de sujétion et de dégradation, comme les mots latin ou grec  » servus « ,  » doulos « . Ni leur emploi, ni leur sens intime et leur étymologie, autant qu’on peut les saisir, ne les vouent à cette signification ».
( Cf. J. Baillet,  » Les noms de l’esclave en égyptien « , RT 26, 1905, P. 32-38 )

C’est à peu près ce que révèle l’égyptologue Alain Anselin à propos du terme « hm » dont le féminin
« hm.t », désigne… une femme mariée :

« Il nous parait toutefois ( le terme « hm » ) exprimer originellement une relation de dépendance et non une relation de propriété puisque l’égyptien y recourt pour qualifier la majesté pharaonique « hm=f » ( sa Majesté ), la prêtrise la plus élevée « hmk3 » et en opposition à « s.t » la femme, « hm.t », l’épouse ». 
( Cf. Alain Anselin,  » Samba « , éd. de  » l’unirag, Unité de Recherche-Action Guadeloupe  » )[page]

Ainsi, comme le confirme encore l’égyptologue Robert-Jacques Thibaud :

 » Contrairement aux idées reçues et répandues depuis des siècles (…) l’Egypte pharaonique n’a pas utilisé d’esclaves pour la construction de ses temples ou des monuments destinés à ses rois « 
( Cf. Robert-Jacques Thibaud, Dictionnaire de mythologie et symbolique égyptienne )

( Les chercheurs ont par exemple retrouvé, le décompte des salaires des ouvriers ayant bâtit la Vallée des Rois, contremaîtres, carriers, tailleurs de pierre, charpentiers, sculpteur, peintres et manœuvres ).

Là-dessus, les archéologues Zahi Hawass et Mark Lehner, ajoutent encore que :

 » Contrairement aux idées reçues, encore relayées par certains guides récents, les pyramides n’ont pas été construites par des esclaves ou des étrangers « .
( Cf. Revue National Géographic, novembre 2001, n° 26 )

Portons maintenant l’estocade aux divagations d’ Olivier Pétré-Grenouilleau en démontrant que même l’esclavage privé, contrairement à ce qu’il dit, était inexistant en Afrique pharaonique.

Bernadette Menu, auteur d’une thèse de doctorat et de nombreuses recherches sur l’aspect juridique, sociale et économique de la société égyptienne, infirme les propos d’ O.P.G. en parlant carrément de
« prétendus cas de vente d’esclaves » Il s’agit, après examen de divers textes égyptiens, de cas où des débiteurs pouvaient de leur plein gré, décider de se mettre momentanément au service de leurs créanciers pour solder leur dette.[page]

Sur un autre plan, le petit personnel des temples, résultat de captures de guerres , était souvent
« engagé pour effectuer un travail déterminé » mais ces hommes et femmes « étaient rémunérés » et cela « donnait lieu à un transfert de services matérialisé par la perception d’un droit de cession ».
Ainsi, elle conclu que :

« Rien ne permet de déceler, dans l’Egypte pharaonique, la moindre trace d’un esclavage privé ». Chose particulière, les captifs de guerre, « par des procédés éducatifs » finissaient par s’insérer dans la société égyptienne après avoir franchi les trois étapes progressives suivantes, sans qu’il soit porté atteinte à leur humanité :
– Assimilation par le nom et la langue à la société égyptienne ( rupture avec le milieu originel )
– Affectation à une demeure ( temples, maisons de grands dignitaires, domaines royaux… )
– Et Affectation à un corps de métiers ou à l’entourage royal ( pour les princes et princesses ).

Ces derniers pouvaient enfin évoluer dans la société égyptienne, dès lors qu’ils avaient embrassé les idéaux de leur nouvelle patrie. 
( Cf. Bernadette Menu,  » Egypte pharaonique, nouvelles recherches sur l’histoire juridique, économique et sociale de l’ancienne Egypte « , éd. l’Harmattan )

Conclusion :

Compte tenu de l’analyse du champ sémantique des termes égyptiens ( bak, hm et sekher ankh ) exprimant l’idée d’une dépendance excluant toute idée de possession d’individu et de déshumanisation, comme le terme latin Sclavus, on peut affirmer sans se tromper, que les définitions indo-européennes et sémitiques de l’esclavage sont inapplicables pour Egypte ancienne et même pour l’Afrique impériale et que par conséquent cette pratique n’a point existé en Afrique noire de la période pharaonique.[page]

Quand à la stratégie qui consiste à créer des divergences ethniques artificielles entre Egyptiens et Nubiens, rappelons la déclarations de Gaston Maspero, qui affirma que selon tous les chroniqueurs de l’antiquité ( il s’agit de témoins visuels pour beaucoup ),  » les Egypiens appartenaient à une race africaine, entendez nègre, qui d’abord établie en Ethiopie, sur le Nil moyen, serait descendue graduellement vers la mer en suivant le cours du fleuve… « 
( Cf.  » Histoire ancienne des peuples de l’Orient  » ; Gaston Maspero, éd. Hachette, 1917, p. 15 )

En conclusion, l’analyse d’ OPG est inconsistante et donc nulle et non avenue ! Je vous remercie !

Jean-Philippe Omotunde