Jeunesse du Monde Noir, si les prières contenues dans le Coran conviennent parfaitement au peuple arabe qui les a conçues pour lui-même, elles représentent, en revanche, un danger permanent pour le peuple noir pour les raisons que tu viens de découvrir. Ce danger permanent est multiple.
I) – La justification de la négrophobie…
Dans le verset 46 de la Sourate 4 ( An-Nisa / les femmes ), Allah fait la recommandation suivante à ses fidèles :
« Ôh croyants ! Ne priez point lorsque vous êtes ivres, attendez que vous puissiez comprendre les paroles que vous prononcez… »
Il n’est pas nécessaire d’être un exégète pour comprendre qu’un ivrogne et un ignorant ont le même handicap pour saisir le sens de leurs propos et de leurs actes. L’un et l’autre sont pareils à des automates, le premier étant guidé par ses pulsions, le second par l’insuffisance de réflexion. Aussi, si cette recommandation d’Allah est véritablement suivie par les Noirs musulmans, dont la grande majorité se croit plus respectueuse des principes de l’Islam que les Arabes eux-mêmes, c’est qu’alors ils connaissent et acceptent le contenu du Coran dans son intégralité.
Car la remise en question, par un croyant, d’un seul verset d’une seule Sourate est une atteinte grave au message du Coran.
Pour cette raison et parce qu’ils se plaisent à déclamer, à longueur de journée, les Sourates humiliantes pour leur race, les Noirs musulmans justifient pleinement la négrophobie. S’ils sont logiques avec eux-mêmes, ils ne devraient jamais se considérer les égaux des Arabes. Ils devraient plutôt reconnaître la supériorité intrinsèque que ceux-ci tiennent de leurs ancêtres, lesquels ont évacués les ancêtres des Noirs dans les poubelles de l’histoire religieuse. En tournant le dos à leurs propres ancêtres, en leur substituant des ancêtres d’autres races, et en persévérant, avec l’énergie du désespoir, à cultiver leur sentiment de diminution voire d’insignifiance, les Noirs musulmans, comme tous les Noirs sectateurs de visions du monde extérieures à l’Afrique, appellent sur notre peuple le mépris légitime de ses semblables.
II) – Des prières en pure perte…
L’univers est comparable à l’océan. De même l’océan est la somme des gouttes d’eau qui le composent, de même l’univers est la totalité des parcelles d’énergie qui le composent. De même chaque goutte[page]
participe à l’animation de l’océan, de même chaque parcelle contribue à la dynamique de l’univers. Mais l’univers englobe le monde visible et le monde invisible, tout ce qui existe et qui est naturel contient une parcelle d’énergie qui le maintient en vie. Les règnes végétal, minéral, animal et humain vibrent donc des parcelles d’énergies à intensité variée qui correspondent à leur nature. Puisqu’ aucune parcelle d’énergie ne se perd, lorsque que celle qui anime un être humain se retire de son enveloppe charnelle, elle demeure quelque part dans l’univers invisible en attendant la suite qui lui est réservée ou qu’elle s’est réservée. C’est l’ensemble de ces parcelles d’énergie qui sont regroupées sous le titre générique d’Ancêtres. Entre eux et la communauté des vivants, existe une chaîne énergétique que chaque peuple se fait un devoir de préserver.
Car, le sage négro-africain affirme, depuis la nuit des temps, et il n’a toujours pas été contredit :
« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; et vice-versa. »
Pour témoigner sa gratitude et sa fidélité, pour demander pardon ou une aide, chaque peuple à créer des prières et retenu certains moments précis pour les faire. Parce que la parole et les pensées se transforment en ondes lorsqu’elles sont émises, une attention particulière accompagne les prières afin que l’énergie qu’elles dégagent puisse leur permettre d’atteindre leurs destinataires.
Parce que la force de l’émotion est proportionnelle à celle des ondes émises, la musique a fait sont entrée dans le rituel. Jeunesse du Monde Noir, tu comprends donc que c’est en pure perte que les Noirs musulmans s’adonnent religieusement à des prières étrangères. En s’adressant à des ancêtres qui ne les connaissent pas, ils n’obtiennent ni aide ni pardon, et leur témoignage de gratitude et de fidélité laissent indifférents ceux et celles qu’ils ont choisi d’honorer. Quel père et quelle mère dignes du nom, s’intéressent-ils à l’avenir des enfants d’un parfait inconnu au détriment de celui de leur propre progéniture ?
Il n’est pas nécessaire d’être un exégète pour savoir que les Moussa et les Mohamed, les Ali et les Aboubakar, invoqués par les Noirs musulmans, s’occuperont d’abord, s’occuperont ensuite et s’occuperont après, c’est-à-dire toujours de celles et de ceux de leurs peuples qu’ils sont laissés derrière eux.
III) – Un pèlerinage en pure perte…
Le pèlerinage n’est pas seulement l’occasion de se rendre au lieu de naissance de sa religion et/ou du fondateur de cette religion. C’est surtout l’occasion de charger ces lieux du fluide indispensable au[page]
maintien de leur activité mystique. En circumambulant autour de la Kaaba, c’est-à-dire en tournant autour d’elle, en faisant la course entre Çafoua et Maroua, Mina et Modzalifa, Arafat, les musulmans en pèlerinage ne font que répéter, au moins trois mille ans plus tard, les mêmes gestes que pharaon et son peuple lorsqu’ils consacrent un lieu sacré, nouveau ou ancien, et lorsque, pour dynamiser le dialogue vibratoire entre les deux Terres , ils font les aller-retour nécessaires entre les deux Naos qui les symbolisent.
La somme et l’intensité des émotions dégagées durant ces moments de grande piété sont proportionnelles à la quantité d’énergies positives destinées à alimenter les objets de la vénération afin d’accroître leur capacité d’action. Celle-ci est double. Elle est positive pour ceux au bénéfice desquels ils ont été construits, précisément les descendants de leurs fondateurs. Elle est négative pour tous ceux et toutes celles qui s’agitent pour trouver une place dans cette lignée dont ils ont exclus pour l’éternité. C’est dire que les Noirs musulmans font le pèlerinage aux sources de l’Islam en pure perte.
Le Dieu Ternaire n’a-t-il pas, par l’intermédiaire de ses envoyés blancs, prononcé contre leur peuple une malédiction imaginaire certes, mais qui en dit long sur sa volonté de lui nuire ? Le plus grave, c’est que les Noirs musulmans dépensent une fortune pour expatrier leur foi. Certains n’hésitent pas à détourner l’argent de leur entreprise, d’autres à s’endetter ou à vendre des biens familiaux. Et pendant ce temps, au village des origines, la tombe d’un ancêtre ou la case sacrée de la communauté menacent de s’effondrer si elles ne sont déjà en en ruine.
Et pourtant moins du dixième de l’argent engagé pour le pèlerinage suffirait à les consolider et à recueillir les bénédictions certaines qu’ils tentent vainement de chercher ailleurs.
IV) – Une existence misérable…
Il n’existe dans ce monde aucun peuple qui honore ses ancêtres fondateurs et qui soit dans la situation misérable du peuple noir.
L’inde et les pays asiatiques ont, comme l’Afrique, subi la colonisation pure et dure. Aujourd’hui, l’Inde est capable d’envoyer des satellites dans l’espace, de construire des télévisions et des radios dans les bidonvilles, ainsi que des voitures. Plusieurs pays asiatiques, dont Taïwan, Singapour, la Corée du nord et la Corée du sud, le VietNam, le Cambodge, etc… n’ont besoin d’aucun peuple étranger à leur univers culturel, pour trouver leur route.
Grâce à leur enracinement dans leur culture, grâce à leurs propres prières et fêtes religieuses, qui[page]
nourrissent la chaîne énergétique qui les relie à leurs ancêtres, tous les peuples de ces pays obtiennent d’être accompagnés quotidiennement par leurs ancêtres qui leur inspirent la Pensée juste, la Parole juste, l’Acte juste. La confiance totale en leurs propres capacités à conjuguer le monde aux modes et aux temps qui leur conviennent s’abreuve à cette source ancestrale.
Les propos du sage négro-africain se vérifient toujours :
« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; et vice-versa. » L’imbrication des deux mondes, visible et invisible, fait que rien de concret, de durable, de positif ne peut être réalisé dans le premier si abstraction est faite du premier. Seuls les Noirs, adeptes de religions étrangères qui tuent pour survire, et formatés pour rejeter tout ce qui fait la particularité de leur peuple dans la construction de l’harmonie de la création, ignorent cette réalité-là. Ils ont donc choisi d’être orphelins de nos ancêtres et croient, naïvement, pouvoir s’en sortir avec des ancêtres de rechange. Privés de Pensée juste, de Parole juste, ils sont incapables de poser les Actes justes qui doivent faire de notre peuple l’égal de ses semblables.
Pire, par leurs prières insultantes et, par conséquent, génératrices d’ondes négatives, à l’endroit de leurs propres ancêtres, ils provoquent deux sentiments de ces derniers.
Le premier sentiment est l’énorme déception de s’entendre humilier, quotidiennement, par leurs propres descendants.
Le second sentiment est le regret de ne pouvoir leur inspirer, malgré tout, la Pensée juste, la Parole juste et l’Acte juste qui remettraient leur parcours à l’endroit.
Pour venir en aide à leurs descendants, les ancêtres de tous les peuples ont besoin de l’existence d’un dialogue vibratoire. Or les Noirs sectateurs des religions étrangères, notamment celles du Dieu Ternaire, ont rompu le fil énergétique qui doit les relier aux leurs propres.
( Extrait de l’ouvrage » L’Islam est-il une religion pour les noirs ? » )