Les Nègres furent les premiers fondateurs de la Grèce antique.

Inutile d’aller chercher dans les ouvrages historiques actuels ce que vous aller découvrir dans cet article. La vérité est ici assez dure pour les tenants du  » Modèle Aryen « . D’où le silence actuel sur la question.

Les nouvelles découvertes archéologiques et génétiques, associées aux écrits des anciens européens, lèvent le voile sur les premiers habitants du monde Hellénique. Le fameux  » Modèle Aryen « , à savoir l’approche européocentriste de l’histoire de l’humanité vient de recevoir une nouvelle gifle magistrale.

( Achille tue Penthésilée )

Pour les défenseurs du Modèle Aryen, la Grèce est non seulement le premier berceau scientifique de l’histoire de l’humanité mais aussi le fleuron des civilisations européennes.

Mais voilà, ce modèle a pour défaut de s’attaquer aux Nègres en les faisant passer pour des sous-hommes incapables de créer des civilisations.[page]

N’est ce pas l’illustre économiste anglais, Sir David Hume ( 1711-1776 ), fidèle défenseur du Modèle Aryen, qui a écrit cette ineptie :

« Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d’être naturellement inférieurs à la race blanche.

Il n’y a jamais eu de nation civilisée d’une autre couleur que la couleur blanche, ni d’individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion… Il n’y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l’Europe, on n’a jamais découvert chez eux le moindre signe d’intelligence ».

Ainsi, lorsqu’il s’agit de parler de la Grèce, les historiens font comme si cette civilisation n’était redevable en rien au génie négro-africain.

Pourtant, la Grèce est par excellence un pays qui n’a rien inventé. Comme nous l’avons vu dans un précédent article sur ce site, c’est un nègre du nom de Cadmos qui a révélé aux Grecs, le procédé technique de l’écriture.
C’est aussi sa sœur noire qui s’appelait Europe et qui, comme le souligne l’historien Grec Hérodote, fut l’inspiratrice du nom de ce continent.

Les premières villes grecques, Thèbes, Athènes, etc… furent fondées, de l’aveu des Grecs, par des Nègres originaires d’Egypte ( Danaos, Cécrops, Erechthée, etc… ) Le géographe grec Strabon, affirme par exemple que c’est le roi nègre Cécrops qui a fondé les premières villes d’Athènes et d’Eleusis, comme d’autres grandes cités de l’Attique du même nom.
( Cf. Strabon, Livre IX, 2, 18 ).[page]

De la même façon, les sources grecques nous dévoilent que même les savants Grecs, à savoir Thalès, Pythagore, Platon, Solon, Lycurgue, Eudoxe, etc… ne furent en fait que les élèves des prêtres nègres de l’Egypte ancienne.
( CF. sur ce site l’article : Le miracle grec de Thalès est une escroquerie intellectuelle ).

Mais ce que nous révèlent la génétique aujourd’hui, dépasse notre entendement.[page]

( Représentations de Cadmos )

Pourtant, beaucoup d’historiens anciens nous avaient déjà révélé que les premiers vrais habitants et fondateurs de la Grèce ancienne étaient des Nègres.

Prenons le cas des Pélasges. Pour les Grecs anciens, les Pélasges représentaient une population très ancienne, installée en Grèce avant l’arrivée des Doriens ( blancs ).

Ce peuple préhellénique, fut ainsi dénommé en raison de son héros éponyme, fils de Zeus ou de Poséidon, selon les récits : le roi Pélasgos.[page]

( Sans aucune exception, tous les  » Grands grecs  » doivent beaucoup aux Nègres de Kémèt ; Les fameux Kamits )

Mais à propos de Pélasgos, le poète Asios de Samos, reprit par Pausanias nous révèle un fait intéressant sur ce que l’on pourrait appeler la négritude des Pélasges.
( Cf. Martin Bernal, Black Athena, tome 1, éd. PUF )[page]

 » Et la terre noire (sic) produisit Pelasgos, pareil aux Dieux « .

En Egypte ancienne, les Nègres avaient représenté leurs divinités primordiales en noir ( Amon, Isis, Osiris, Anubis, Thot, etc… ) à l’exception de Seth ( Roux ) qui représente le mal. Si, les historiens anciens font allusion à la terre noire et aux Dieux, c’est qu’ils veulent nous indiquer que Pelasgos et son peuple étaient donc des Nègres ! ! !

Le poète Eschyle, nous confirme cette négritude à travers la naissance du petit-fils de Pélasgos, Epaphos, né de sa fille Io ( Cf. Eschyle, Prométhée, v. 846-852 ) :  » Et pour rappeler comment Zeus l’a mis au monde, celui que tu enfanteras ( en parlant de Io ) sera le noir Epaphos « .

Prenons maintenant le cas des Crétois. Ceux-ci sont appelés les  » Keftiou  » sur les documents égyptiens et les  » Philistins  » dans la Bible :

 » Maintiens les eaux soulevées au nord et que la terre soit inondée (…) Car le jour vient où les Philistins seront dans la privation car le Seigneur va razzier les Philistins, ceux qui restent au pays de Crête « .
( Cf ; La Bible, Jérémie, chap.17, v. 2,4 )[page]

Ce texte fait allusion au gigantesque raz de marée qui dévasta les côtes de la méditerranée après l’explosion volcanique de l’île de Santorin.
Nous constatons que les rédacteurs de la Bible ont rattaché les Philistins à la descendance de Cham, le fils noir de Noé, ce qui signifie que ces derniers étaient des Nègres. En effet, le texte de la Génèse mentionne que Noé engendra Cham qui engendra Mizraïm ( l’Egypte ) qui à son tour engendra les Casluchim qui engendrèrent ensuite les Philistins.

Là-dessus, vous rajoutez la migration des Nègres Phéniciens en Grèce et la conquête de la Grèce
( Thrace ) et des Iles de la méditerranée par les troupes du pharaon Thoutmosis III et vous ne pouvez plus nier la présence de populations nègres en Grèce.
En effet, comme le souligne le professeur Jacques Pirenne ( Cf. Histoire de la civilisation de l’Egypte ancienne, tome 2, éd. De la Baconnière, Boudry, 1961 ) :

 » La Crête et les Cyclades auraient été tributaires du pharaon. Nous savons que Thoutmosis III offrit une coupe d’or au général Thouty pour avoir rempli ses coffres d’or, d’argent et de lapis-lazuli, versés en tribut par les îles égéennes « .

De plus, nous constatons que tous ces peuples, Egyptiens, Pélasges, Crétois et Phéniciens ont entretenu des contacts privilégiés, justifiés par leur origine commune : l’Afrique noire ! En effet, à qui Cadmos le nègre phénicien révèla la technique de l’écriture : aux Pélasges. Où naît Epaphos, le petit-fils du roi Pélasgos : en Afrique noire ! etc…

Mais il fallait fonder ces affirmations sur des preuves indiscutables. C’est maintenant chose faite depuis décembre 2000. En effet, une gigantesque étude menée par le Département d’Immunologie et de Biologie Moléculaire de Madrid ( Espagne ) et le laboratoire de Dépistage de Groupe Humain et de Transfusion Sanguine de Skopje ( République de Macédoine ) avec la contribution des chercheurs A. Arnaiz Villena, K. Dimitroski, A. Pacho, J. Moscoso, E. Gomez-Casado, C. Silvera-Redondo, P. Varela, M. Blagoevska, V. Zdravkovska et J. Matinez-Laso[/gras] et intitulée Hla Genes In Macedonians And The Sus-Saharan Origin Of The Greeks a poussée plus loin l’investigation
( Cf. http://chopo.pntic.mec.es/biolmol – Université de Madrid ).

Il s’agissait de savoir de façon définitive, d’où venaient les premiers habitants de la Grèce. Pour cela, des prélèvements sanguins ont été réalisés sur trois zones géographiques :

* Monde européen ( français, Italiens, Espagnols, Portugais, Grecs, Macédoniens, Crétois, etc… )

** Monde sémitique ( Maroc, Algérie, Turquie, Iran, Arménie, Egypte actuelle, Israël, Liban, etc.. )

*** Monde africain ( Sénégalais, Mossie, Rimaibe, Fulani, Oromo, Ahmora, Bushmen, Afrique du Sud )[page] Toutes les séquences A.D.N. des peuples visés ont été disséquées, analysées et classées. Enfin, compte tenu des données initiales, il s’agissait de retrouver l’origine ethnique des premiers habitants de la Grèce.

Les résultats A.D.N. de cette étude sont une nouvelle gifle magistrale au modèle européocentriste.

Il a été prouvé que les Grecs anciens possédaient une origine ethnique sub-saharienne ( Ethiopienne ) qui les sépare nettement des autres groupes d’ADN du type méditerranéen.

Seuls les Grecs anciens et les Africains partagent une séquence relativement longue d’ADN commun
( DRB1 ) , à savoir 0305, 0307, 0411, 0413, 0416, 0417, 0420, 1110, 1112, 1304, et 1310. Les distances génétiques sont donc plus proches entres les Grecs anciens et les Africains que tous les autres groupes humains.

Du coup, l’ordinateur a réalisé la carte génétique suivante :

* Groupe Africain 1 : Ahmara, Oromo, Mossi, Fulani, Grecs Égéens, Grecs Chypriotes, Grecs Attiques, Rimaibe,
* Groupe Africain 2 : Bushmen, Sénégalais,
* Groupe 3 : reste du monde méditerranéen ( Sémites, Européens ).

Global view of the relationship between mediterraneans and sub-saharan and black african populations according to HLA allele frequencies Carte globale des relations génétiques entre les méditerranéens et les peuples africains selon les résultats révélés par l’étude sur l’A.D.N. H.L.A. ).

Conclusion :

Compte tenu de l’origine négro-africaine prouvée par étude ADN des premiers habitants de la Grèce ancienne, les Nègres peuvent aussi revendiquer la paternité de la civilisation de la Grèce antique.

Qui plus est, de façon tout à fait légitime ! ( Hume, Hegel, Cuvier, Gobineau, Renan, Hugo, Montesquieu, etc… doivent se retourner dans leur tombe ).

Voilà pourquoi, il est dangereux de jouer au petit jeu de la hiérarchisation des cultures humaines, surtout lorsque la science n’est pas en votre faveur.[page]

Allez, une dernière petite gifle pour la route. Les défenseurs du  » Modèle Aryen « , soutiennent que les Européens ( blond aux yeux bleus ) sont les inventeurs des premières civilisations humaines.

Mais que révèle la science. Dans leur berceau originel, à savoir les steppes euro-asiatiques, on ne trouve absolument aucun vestige de civilisation ancienne. Rien, Nada !

Toutes les premières civilisations anciennes se trouvent dans le sud ( Afrique, Elam, Inde, Amérique du sud, etc… ). En fait le modèle historique le plus solide reste bel et bien le  » Modèle Négro-Africain « , dit
 » Modèle Ancien « .

Il est temps maintenant de révéler à tous la vérité !

Jean-Philippe Omotunde