Thalès : Généralités.
Thalès ( 640-547 avant J. C. ) est l’un des personnages principaux de l’histoire de l’Europe car c’est l’un des sept Sages de la Grèce antique. Philosophe et mathématicien originaire de Milet ( il n’est donc pas né en Grèce même ), Thalès est resté célèbre pour avoir fondé en Ionie ( Asie Mineur ), l’école de physique et de philosophie qui reste la première école scientifique du monde grec.
Pour tous, c’est la figure emblématique de l’avènement des sciences en Europe et c’est principalement pour cette raison qu’il est valorisé. C’est un peu la fierté scientifique des occidentaux qui voient en lui le génie créateur de la géométrie. Il a par ailleurs reçu son nom de « Sage » à l’époque où Damasias était archonte d’Athènes ( vers 582 avant J. C. ).[page]
Thalès : Critique historiographique.
La question qui convient de se poser est la suivante : Comment le peuple grec, qui ne s’est jamais intéressé aux sciences d’une façon générale et qui plus est, n’a fait aucune découverte pas même sa propre écriture qui lui a été léguée clé en main par les descendants de familles africaines vivant en Phénicie a pu faire germer un Thalès ? Voyons cela de près !
Le professeur Jean Pierre Vernant [Cf. Jean Pierre Vernant, » Mythes et pensée chez les Grecs « , éd. La découverte] confirme qu’au :
« Début du VIème siècle avant J. C., la pensée astronomique en Grèce ne repose pas encore sur une longue suite d’observations et d’expériences (…) Elle ne s’appuie pas sur une tradition scientifique établie (…) Dans la Grèce archaïque, il n’y a pas encore de sciences constituées ».
A vrai dire, l’attitude réfractaire des Grecs vis à vis des sciences de l’esprit était connue dans l’antiquité. Cette déclaration de l’historien ancien Flavius Josèphe nous le prouve [Cf. Flavius Josèphe , Contre Apion] :
« Les Grecs n’ont pas dès l’origine tenu des annales officielles (…) L’insouciance des Grecs depuis l’origine, à consigner chaque événement dans les annales officielles, voilà surtout ce qui causa les erreurs et autorisa les mensonges de ceux qui plus tard voulurent écrire sur l’antiquité (…) Car non seulement chez les autres Grecs on négligea de rédiger des annales mais même chez les Athéniens, qu’on dit autochtones et soucieux d’instruction, on trouve que rien de semblable n’a existé, et leurs plus anciens documents publics sont, à ce qu’on dit, les lois sur le meurtre rédigées pour eux par Dracon, personnage qui a vécu peu avant la tyrannie de Pisistrate.
Que dire, en effet, des Arcadiens qui vantent l’ancienneté de leur race ?
C’est à peine si plus tard encore ils apprirent l’écriture (…) Le pays de Grèce a essuyé mille catastrophes qui ont effacé le souvenir des évènements passés et à mesure qu’ils instituaient de nouvelles civilisations, les hommes de chaque époque croyaient que toute chose commençait avec la leur ; c’est tardivement aussi et difficilement qu’il connurent l’écriture ; en tout cas ceux qui veulent en reculer l’usage le plus loin se flattent de l’avoir apprise des Phéniciens et de Cadmos (…) Nulle part en Grèce on ne trouve de récit plus ancien que la poésie d’Homère ».[page]
Voilà le fond du problème ! Comment peut-on faire germer des sciences dans un pays lorsque :
– On ne tient aucune annale,
– On n’observe aucune donnée de la nature,
– On na pas inventé sa propre écriture,
– On vit dans un climat ( le froid ) qui ne favorise pas l’observation en continue des phénomènes naturels.
Pour toutes ces raisons, Jean Pierre Vernant reconnaît à juste titre que :
« Les Grecs ont donc utilisé des observations, des techniques et des instruments que d’autres avaient mis au point »
[Cf. Jean Pierre Vernant, idem.].
Thalès : un étudiant grec en Afrique noire
Pour le géographe grec Strabon , il est clair que ses compatriotes ont puisé dans les annales de l’Afrique ancienne, tous les savoirs qui leur manquait. Il le prouve dans en déclarant à propos de l’invention du calendrier [Cf. Strabon, Géographie, livre XVII] :
« Et si le monde leur doit ( à savoir les Egyptiens ) de savoir aujourd’hui combien de fractions de jours il faut ajouter aux 365 jours pleins pour avoir une année complète, les Grecs ont ignoré la durée vraie de l’année et bien d’autres faits de même nature, jusqu’à ce que des traductions en langue grecque des mémoires des prêtres égyptiens aient répandu ces notions parmi les astronomes modernes, qui ont continué jusqu’à présent à puiser largement dans cette même source comme dans les écrits et observations des Chaldéens ».
Pourtant, cette vérité historique n’empêche pas les auteurs du magazine scientifique » Sciences et Vie » [Cf. Sciences et Vie, n° 965.] de divulguer les ‘ fausses informations ‘ suivantes :
« Les scribes égyptiens et mésopotamiens ont-ils établi des lois mathématiques ? Nous ne les avons pas trouvées, ou ils ne les ont pas consignées. Mais leurs solutions sont exactes ou finement approximative (…) Ils se servaient avant lettre des théorèmes de Thalès et de Pythagore, sans que l’on sache si c’était conceptuellement ou intuitivement (…) La science en tant que spéculation intellectuelle est née en Grèce au Vème siècle avant notre ère (…) Pourquoi n’est-ce pas en Mésopotamie, en Egypte, en Chine ou en Inde qu’est née ce que nous appelons la science ? ».[page]
Bref leur attitude est pathétique, d’autant plus que les savants grecs nous ont légué une multitude de témoignages sur le séjour d’étude qu’a effectué Thalès en Afrique noire, avant de fonder, à son retour en Grèce, son école.
Voyons ces témoignages !
Platon dans la » République » [Cf. Platon, République, X, 600 a. Scolie] nous donne des indications précieuses sur l’initiation de Thalès aux sciences égyptiennes :
« Thalès, fils d’Examyas, de Milet, Phénicien d’après Hérodote. Il porta le premier le nom de Sage. En effet, il trouva que l’éclipse du soleil provient de ce que la Lune lui fait écran ; il fut le premier Grec à découvrir la Petite Ourse, les solstices et la taille ainsi que la nature du soleil. L’eau est le principe des éléments.
Il reçut en Egypte l’éducation des prêtres ».
Il reçut en Egypte l’éducation des prêtres nous dit donc Platon. L’emploi du mot » éducation » ici est relativement explicite.
L’écrivain grec Diogène Laërce ( 300 après J. C. ) nous confirme encore que les connaissances de Thalès en matière d’astronomie et de géométrie lui viennent d’Egypte [Cf. Diogène Laërce, Vies, Thalès.]:
« Il ( Thalès de Milet ) n’eut point de maître, excepté le fait que lors de son séjour en Egypte, il vécut auprès des prêtres ».
En résumé, les Egyptiens furent les maîtres de Thalès.
Plutarque nous renseigne encore sur la manière dont Thalès finançait ses études en Egypte
[Cf. Plutarque, Solon 2] :
« Thalès, à ce qu’on prétend et Hippocrate de Chios, le mathématicien ont fait du commerce et Platon couvrit ses frais de voyage en vendant de l’huile en Egypte ».
Et il ajoute dans son » traité d’Isis et Osiris » :
« C’est, pense-t-on, pour l’avoir appris des Egyptiens, qu’Homère et Thalès posaient l’eau comme le principe et l’origine de toutes choses ».[page]
Dans l’un de ses ouvrages, [Cf. Plocus, Commentaire sur le premier livre des Eléments d’Euclide, 65, 3] le philosophe néo-platonicien, Proclus ( 410 – 485 après J. C. ) confirme tout ce qui a été dit sur Thalès : « De même est-ce chez les Egyptiens que fut inventée la géométrie. Thalès fut le premier Grec à rapporter d’Egypte cette matière à spéculation ».
Thalès fut tout simplement le premier Grec a rapporter d’Afrique la géométrie.
L’historien Juif Flavius Josèphe ( 37 – 95 après J. C. ), pour nous enlever tout éventuel doute sur la question, confirme que Thalès, selon la tradition, fut l’un des premiers élèves grecs des prêtres égyptiens Cf. Flavius Josèphe, Contre Apion] :
« Tout le monde s’accorde à reconnaître que les premiers chez les Grecs à avoir étudié les choses célestes et divines, comme Phérécyde de Syros, Pythagore et Thalès, furent les élèves des Egyptiens et des Chaldéens et laissèrent peu d’écrits ».
Pour Aétius ( vers 100 ap. J. C. ) : « Il ( Thalès ) étudia la philosophie en Egypte et revint à Milet déjà fort âgé ».
Le propre disciple de Pythagore ( 580 – 500 avant J. C. environ ), à savoir Jamblique raconte dans la biographie qu’il consacre à son maître que ce dernier ayant entendu parler du mathématicien et philosophe phénicien Thalès de Milet ( 640 – 547 avant J. C. environ ) décide d’aller le rencontrer pour lui proposer de devenir son disciple.
Lors de leur rencontre relatée par Jamblique, Thalès lui révèle que tout ce qu’il sait, il le doit aux prêtres nègres de l’Egypte ancienne et l’invite à y aller sur le champ, s’il veut un jour devenir lui aussi un savant [Cf. Vie de Pythagore, éd. Les belles lettres, 1996] :
« C’est ainsi que Thalès l’accueillit avec joie et ayant admiré sa supériorité par rapport aux autres jeunes gens, ayant reconnu qu’elle était plus grande et dépassait même la réputation qui l’avait précédé, il lui donna part à toutes les connaissances dont il disposait et invoquant sa propre vieillesse et sa faiblesse, il l’exhorta à cingler vers l’Egypte et à aller rencontrer tout particulièrement les prêtres de Memphis et Diospolis, c’est d’eux en effet, que lui aussi disait-il, avait acquis le bagage qui lui avait valu auprès du vulgaire le nom de sage. (…) C’est pourquoi il se rendit auprès de tous les prêtres, s’instruisant auprès de chacun d’entre eux sur tout ce en quoi chacun d’eux était sage.
Il passa ainsi 22 ans en Egypte dans le secret des temples à s’adonner à l’astronomie et à la géométrie et à se faire initié ».[page]
Jamblique, le propre biographe de Pythagore ne pouvait point être plus explicite.
Comme on le voit, contrairement aux déclarations de » Sciences & Vies « , nous avons bien de nombreuses biographies d’auteurs Grecs.
La question est : Pourquoi veulent-ils cacher ce fait au public ! Dans son » Traité sur Isis et Osiris « , les deux principales divinités égyptiennes, l’écrivain grec Plutarque ( 50 – 125 après J. C. ) s’est attaché à prouver que les savants grecs ont bien été formés par les prêtres nègres égyptiens et que ceux-ci de retour dans leur pays ont cherché à imiter les savoirs et attitudes de leurs professeurs.
Il prend à témoin les sages de la Grèce, ce qui est tout à fait explicite [Cf. Plutarque, Traité sur Isis et Osiris] :
« C’est ce qu’attestent unanimement les plus sages d’entre les Grecs, Solon, Thalès, Platon, Eudoxe, Pythagore et suivant quelques-uns, Lycurgue lui-même, qui voyagèrent en Egypte et y conférèrent avec les prêtres du pays.
On dit qu’ Eudoxe fut instruit par Conuphis de Memphis, Solon par Sonchis de saïs, Pythagore par Eunuphis l’Héliopolitain ».
Ici, Plutarque nous donne des informations précieuses. En effet, il nous livre le nom de certains enseignants kamits de grandes personnalités grecques en y ajoutant la ville universitaire :
– L’enseignant d’Eudoxe fut Conuphis ( en langue kamite » Knoum Nefer » de la ville de » Men Nefer » Memphis ) Capitale du 1er Sépat ( Nome ) de Méhou ( Basse-Égypte ) Memphis est l’appellation grecque,
– L’Enseignant de Solon fut Sonchis ( en langue kamite » Se Ankh » ) de la ville de » Saou » ( Saïs ) [capitale du 5ème Sépat ( Nome ) de Méhou ( Basse-Égypte )
– Saïs est l’appellation grecque,
– L’enseignant de Pythagore fut Eunuphis ( en langue kamite » Oun Nefer » ) de la ville d’ Iounou
( Héliopolis ) Capitale du 13ème ‘ Sépat ‘( Nome ) de Méhou ( Basse-Égypte ) Héliopolis est l’appellation grecque.[page]
Et nous pouvons encore ajouter :
– L’enseignant de Démocrite d’Abdère fut Pamnènès de » Men Nefer « ,
– L’enseignant de Platon fut Sekhnuphis ( Se Ankh Nefer) d’Iounou etc…
Le célèbre mathématicien Grec Aristote, insista lui sur les sources africaines des mathématiques modernes, ce qui réduit à néant les tentatives de dévalorisation des sciences égyptiennes [Cf. Aristote, Métaphysique, A, 1, 981, b23] :
« Aussi l’Egypte a-t-elle été le berceau des arts mathématiques ».
Hérodote, dans son Livre II nous affirme encore qu’en fait :
« La Grèce a reçu de l’Egypte presque tous les noms de ses divinités (…) mes recherches m’en ont convaincu (…) Voilà donc des coutumes que les Grecs ont prises à l’Egypte et j’en signalerai d’autres encore (…) Pour les grandes fêtes religieuses, les processions et les offrandes aux Dieux, ce sont assurément les Egyptiens qui les ont instituées les premiers et les Grecs les ont apprises d’eux (…) Voilà, je pense encore l’origine de la géométrie qui passa plus tard en Grèce »
[Cf. Hérodote, Livre II.].
Dans l’un de ses ouvrages [Cf. Jean Paul Dumont, Les écoles présocratiques, éd. Gallimard] Jean Paul Dumont rapporte que selon les dires de Diogène Laërce :
« A ce que déclare Pamphile, il ( Thalès ) fut le premier, après avoir été, en géométrie, l’élève des Egyptiens, à avoir inscrit dans un cercle le triangle rectangle et sacrifia un bœuf en l’honneur de sa découverte ».
Le professeur Théophile Obenga souligne que les termes même employés par les Grecs dans leurs testaments sont révélateurs. La traduction précise des textes grecs mentionne :
Il s’instruisit ( epaideuthe ) en Egypte ( en Aigupto ) sous la direction ( hupo ) des prêtres ( ton hieron ). Le verbe ‘ paideuo ‘ signifie » former, éduquer « .
Ce mot révèle qu’avant son arrivé en Afrique, Thalès n’était point initié aux sciences de l’esprit. Il n’y connaissait à peu près rien ! Ce n’était pas encore un savant !
Voyons maintenant la deuxième assertion qui dit que les Egyptiens ne s’adonnaient pas à la démonstration rigoureuse de leurs découvertes. « Hiéronyme dit que Thalès mesura les Pyramides ( en Egypte ), en calculant le rapport entre leur ombre et celle de notre corps ».[page]
Ces propos rapportés par Diogène prouvent déjà la présence de Thalès en Egypte
[Cf. vie, doctrines et sentences des philosophes illustres].
Plutarque ajoute que [Cf. Plutarque, Le banquet des sept sages, 2] :
« Dressant seulement à plomb un bâton au bout de l’ombre de la pyramide et se faisant deux triangles avec la ligne que fait le rayon du soleil touchant aux deux extrémités, tu montreras qu’il y avait telle proportion de la hauteur de la pyramide à celle du bâton, comme il y a de la longueur de l’ombre de l’un à l’ombre de l’autre ».
Pline l’ancien ajoute :
« Thalès de Milet a trouvé une méthode pour mesurer la hauteur ( des pyramides ) en mesurant leur ombre à l’heure où elle est régulièrement égale à son objet »
[Cf. Pline, Histoire naturelle, XXXVI, 82].
En fait, le triangle formé par la pyramide et son ombre est semblable à celui formé par le bâton et son ombre.
Le Professeur Obenga poursuit en disant que dans ces deux triangles, la longueur de l’ombre est proportionnelle à la hauteur de l’objet. Il a suffit de cela pour que les historiens actuels disent que c’est Thalès qui a le premier mesuré la hauteur des pyramides.
Mais voilà, la vérité une fois encore, est tout autre. Car c’est un mathématicien négro-égyptien qui a expliqué à Thalès la nature même de son procédé.
Plutarque l’atteste [Cf. le banquet des sept sages] en donnant la parole à l’Egyptien :
« Il ( le pharaon Amasis ) t’admira ( toi Thalès ) pour d’autres raisons, mais il fut surtout ravi de te voir mesurer ( la hauteur ) de la pyramide sans aucune difficulté, sans l’aide d’aucun instrument, en plantant ton bâton à l’extrémité de l’ombre portée par la pyramide ; car deux triangles ayant été ainsi formés par les rayons tangents ( du soleil ) tu démontras que le rapport d’une ombre à l’autre était celui de la hauteur de la pyramide à celle du bâton ».
Explication : Amasis n’était pas mathématicien et les prêtres mathématiciens égyptiens voyaient d’un mauvais œil ses rapports avec les Grecs.[page]
Si Amasis a effectivement été ravi par la démonstration de Thalès, il n’en demeure pas moins que le mathématicien égyptien lui révèle sa méthode de calcul par une brillante démonstration.
Un peu comme le ferait un professeur à son élève.
Ceci prouve que l’on ne peut attribuer à Thalès, la paternité de ce procédé, puisque le scribe égyptien lui rappelle les diverses étapes de la méthode qu’il a utilisé, voir que on lui a apprit dans les temples.
Une lettre de Thalès à Phérécyde de Syros nous confirme encore des faits, » Lettre de Thalès à Phérécyde de Syros » :
« Salutation, J’apprends que vous êtes le premier des Ioniens qui vous préparez à donner aux grecs un Traité des choses divines, et peut-être vaut-il mieux pour vous d’en faire un écrit public que de confier vos pensées à des gens qui n’en feraient aucun usage.
Si cela vous était agréable, je vous prierai de me communiquer ce que vous écrivez, et, en cas que vous me l’ordonniez, j’irai vous trouver incessamment. Ne croyez pas que nous soyons Solon et moi, si peu raisonnables qu’après avoir fait le voyage de Crête par un motif de curiosité, et pénétrés jusqu’en Égypte pour jouir de la conversation des prêtres et des astronomes du pays, nous n’ayons pas la même envie de faire un voyage pour nous trouver auprès de vous ; car Solon m’accompagnera, si vous y consentez.
Vous vous plaisez dans l’endroit où vous êtes, vous le quittez rarement pour passer en Ionie, et vous n’êtes guère empressé de voir des étrangers.
Je crois que vous n’avez d’autre soin que celui de travailler ; mais nous qui n’écrivons point, nous parcourons la Grèce et l’Asie. Portez-vous bien, Thalès »
Donc, Thalès reconnaît, ici, qu’il n’écrit pas. Il préfère voyager !