La Vérité sur le culte des Vierges Noires.

Qu’est-ce que cache ce culte beaucoup plus ancien que le Judéo-christianisme ? C’est l’arbre qui cache une immense forêt de vérités falsifiées.

Hotep !

Un faux mystère pour cacher deux énormes vérités… Au commencement « Dieu » était une Déesse noire et l’Afrique avait civilisé le monde. C’est ce que cache le culte des « Vierges noires », un culte beaucoup plus ancien que le Judéo-christianisme et qui célèbre une femme noire, notre super Grand-mère mais aussi la grandeur du continent noir !

Sommaire de notre article :

( Introduction )
I) – Faux mystère et vrais mensonges.
II) – Du faux Mystère à la Vérité.

( Sujet )
III) – Notre Super Grand-mère, Déesse noire.
IV) – La diabolisation de la femme par les leucodermes et le blanchiment des Madones.
V) – Pour le Retour aux origines africaines.
VI) – Conclusion.
*Bibliographie.[page]

I) – Faux mystère et vrais mensonges.

Premièrement, certains d’entre nous pourraient se demander si il y a une réelle utilité de parler de
« Vierges noires » sur un site comme Africamaat.

Ce serait oublier que tout ce qui touche au Monde nègre, nous intéresse forcément mais surtout, ce serait oublier que le culte des vierges noires est beaucoup plus ancien que le Judéo-christianisme !

En fait ce « faux » mystère, entretenu par les falsificateurs de l’Histoire des Noirs sur l’existence de ces femmes, est en réalité « un arbre qui cache une forêt immense ! »

Et si vous prenez le temps de lire tout cet article, vous comprendrez pourquoi depuis des siècles « on nous a roulé dans la farine ! ».

Deuxièmement, nous l’avons déjà dit sur ce site, l’existence terrestre de celui que l’on appelle « Jésus » n’a jamais été démontré scientifiquement ( il en est de même pour les patriarches de la Thora ).

Cependant nous devons regarder la réalité en face, des millions de Noirs, partout sur cette planète, sont chrétiens et dépendent religieusement, pour la plupart, de décisions prises par des européens au Vatican.

Or le moyen le plus efficace, selon nous, de les ramener vers les véritables religions négro-africaines, ce n’est pas de les oublier ou de les abandonner, mais de clarifier pour eux les nombreuses bizarreries que l’idéologie raciste occidentale évite le plus souvent d’expliquer correctement dans sa littérature
( notamment le pourquoi de l’existence de toutes ces Madones noires ) ![page]

Vierge noire Marie et l’enfant Jésus.

II) – Du faux Mystère à la Vérité.

Il n’y a pas de mystère de « Vierges noires ». D’abord posons les bonnes questions en vrac.

Pourquoi des chrétiens en Europe adorent des vierges noires, alors que la couleur « noire » est dévalorisée dans l’idéologie chrétienne ? ( les pèlerinages sont extrêmement important à l’époque médiévale alors qu’à cette époque, le noir appartient surtout au domaine diabolique )

Pourquoi le Pape Jean Paul II accordait-il la plus grande importance à une « vierge noire » dans son propre pays, la Pologne ?

Pourquoi les plus anciennes « vierges » d’Afrique, d’Asie et d’Europe sont de couleur noire ?[page]

Quels sont les rapports entre ces « Vierges Noires » et l’Afrique antique ? ( et plus précisément avec les Civilisations de la Vallée du Nil, Kémèt et Koush )

En quoi un certain Christianisme primitif peut être lié aux croyances multimillénaires africaines ?

Pourquoi cette haine des Nègres et pourquoi cette diabolisation des Africains ( en particulier ) et des Noirs ( en général ) ?

Au-delà des conséquences des textes racistes, quels sont les causes de ces écrits ?

Pourquoi des historiens racistes tentent de voler aux Noirs leur glorieux passé et surtout dans la Vallée du Nil ?

Qu’est-ce qui a précédé l’apparition des « vierges noires » chrétiennes ?

Quel rôle a joué le patriarcat des peuples leucodermes ( aryens, juifs, arabes ) dans la diabolisation de la femme ?

Comment est-on passé de la Madone noire à la Madone blanche ?

Pourquoi le Judaïsme, le Christianisme ou l’Islam ne sont pas les solutions religieuses pour nous les Kamits ? ( ‘ Kamits ‘ sont les Noirs conscients et fiers de leur véritable histoire et qui se battent pour la Renaissance de l’Afrique )

Dans notre article, des réponses aux questions précédentes seront avancées tout naturellement selon les faits historiques véritables, sans prétendre à l’étude exhaustive.

III) – Notre Super Grand-mère, Déesse noire.

Nombreux sont les travaux d’aujourd’hui qui confirment que non seulement les plus anciens homo sapiens sapiens sont africains ( l’origine africaine des hommes modernes a été confirmée par les généticiens, les archéologues et les paléontologues ) mais qu’en plus la plus vieille divinité connue est une femme noire.[page]

Déesse noire Mère primordiale.

C’est une réalité et cela déplaît à certains « Dieu fut d’abord une femme ; Dieu fut d’abord
déesse ».

La répugnance des hommes misogynes, à admettre la prédominance ancienne de la déesse-mère, est un fait historique relativement récent. La totalité du système de références philosophiques, religieuses et civiles de l’Occident actuel est patriarcale. Cependant, bien avant les religions « patriarcales » ( le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam ), la divinité unique était féminine. Le dieu sexué et masculin provient de l’Orient ( Textes babyloniens, Genèse, etc… )

Pendant la Préhistoire, l’Archéologie a donné une multitude de figurines féminines. Elles ont été qualifiées de « Vénus ». Ces femmes stéatopyges ( aux fesses grasses et aux seins volumineux ) sont en réalité la représentation de la Déesse originelle ( venue d’Afrique ), Maîtresse universelle antérieure à tous les dieux.
La fertilité des femmes était aussi précieuse que celle de la terre pour la survie de ces sociétés. Depuis le paléolithique, la fécondité de la femme a assuré l’équilibre de la vie matérielle ; très naturellement on a honoré cet être. A cette époque le culte de la femme impliquait la suprématie de la femme.

Jusqu’aux deux derniers millénaires avant notre ère, l’Europe et les pays de la Méditerranée orientale ont représenté leurs divinités sous forme féminine assez clairement sexuée pour évacuer toute[page]

ambiguïté. Il y a 5000 ans, tous les migrants sortant d’Afrique étaient toujours des Noirs. Et avant les invasions des peuples Aryens ( voir plus bas ), toute la population Méditerranéenne et toutes ses divinités étaient noires !

Il y a une subordination des Madones noires du Christianisme vis-à-vis de la Déesse originelle noire mais aussi subordination de la Kaaba, pierre noire de l’Islam vis-à-vis de pierres noires sacrées volcaniques de déesses noires ( Ibla Nera en Sicile et Cybèle en Anatolie ).

En Turquie, pays islamique, il y a un pèlerinage annuel pour la Madone noire d’Éphèse. ( Profitons pour signaler des Madones noires dans des endroits qui pourraient étonner certains, comme Cuba ou celle qui se trouve sur la Place Rouge en Russie ; ou chez les Olmèques ; ou dans les Andes.

Le fameux père de l’histoire ( pour les européens ) Hérodote a rappelé que les Africains furent les premiers à construire des Temples. Il faut attendre le VIIIe siècle avant notre ère pour que les panthéons européens commencent à se masculiniser, sans pourtant jamais éliminer les déesses et surtout pas la déesse de la terre.

Durant le millénaire qui précède notre ère et jusqu’au cinq premiers siècles, la divinité majeur du monde méditerranéen était la Déesse Isis ( Asèt / Aséta ), une déesse noire d’Afrique. Isis fut vénérée sur une très vaste aire à la fin de l’Antiquité et au début du Christianisme. Cette « Mère noire » était appelée par de nombreux noms en dehors de l’Afrique. Isis héritait de la longue tradition des sociétés matriarcales africaines.

Isis, déesse africaine, avait des origines nubiennes. La Nubie est une région où la Civilisation a fleurit de nombreux siècles avant la construction des pyramides de l’Égypte antique ( Kémèt ). La Nubie donna la femme noire Isis à Kémèt et puis au reste du monde.

Dans son sanctuaire à Philae en Afrique, Isis était noire. Métaphore de la Mère noire de l’humanité et précurseur des Madones noires aussi bien de celles qui ont été blanchies. A partir du microcosme Vallée du Nil, le culte d’Isis deviendra véritablement « la première religion internationale et supranationale ». Philae deviendra une ville sainte pour les Africains, les Grecs, les Romains, et les nomades du désert. Le culte ancien de la Déesse de fertilité venue d’Afrique, précédera le rôle du Christianisme et de l’Islam au Moyen-âge.

L’image d’Isis la plus populaire à l’apogée de l’empire romain semble être celle d’Isis allaitant son fils, Horus ( Hor ).[page]

La Déesse Isis et son fils Horus.

Les légions de l’empire romain dont les militaires étaient construites d’hommes subordonnés
( plus ou moins basanés ) des trois continents ( Afrique, Asie, Europe ), transportaient l’image d’Isis l’Africaine, aussi bien que les images d’Isis mêlées ensemble avec des divinités asiatiques Cybèle, Inanna, Astarté, toutes dans le monde connu, de l’Afrique vers l’Asie, vers Rome, France, Angleterre, vers le Danube. Adorée auprès de beaucoup de noms à travers l’Afrique, l’Asie, l’empire grec et l’empire romain, elle était connue comme Isis, Hathor, Maât, Sekhmet ( aspect redoutable de la Mère noire africaine, elle était une femme avec une tête de lionne ), Yemonja ( Yoruba ), Athéna, Artémis, Déméter-Perséphone, Héra, Kali ( Inde ), la Mahadevi dravidienne ( Indus ), etc…

A Méroé, la religion d’Isis honorait la religion du dieu à tête de lion Apedemek aussi bien que le dieu Amon.

L’Héritage de la « Mère noire » primordiale d’Afrique est la Vérité, la Justice, la protection contre toute oppression, la protection des opprimés, l’incarnation de toute vie.[page]

Avec l’hellénisation, Isis devient la « Grande » mère ( de la Méditerranée ).
Son compagnon, Osiris ( Ousir / Ousiré ) ou « le Grand nègre » ( Kem Our ), devient Zeus, Pluton, ou Dionysos.

Dans tout le monde connu et aux premiers siècles de l’ère chrétienne, les esclaves et les femmes nobles vénéraient l’africaine Isis comme une divinité qui prévalait à travers la force de l’amour, la pitié, la compassion, et son intérêt personnel pour les chagrins. Avant que le Christianisme le fasse, la religion d’Isis promettait la vie après la mort terrestre. Des temples d’Isis avaient été fondés à travers l’empire romain ; en Gaule, Portugal, Espagne, Bretagne, Germanie, Italie, particulièrement aux endroits qui deviendront plus tard des sanctuaires de Madones noires.

Une caractéristique significative d’Isis, plus tard associé à la madone chrétienne, était sa compassion de mère.

A l’époque chrétienne, son fils Horus fut représenté comme une figure du Christ. L’eau a toujours été associé à Isis, elle renfermait une qualité sacrée.

A cette époque, Maîtresse de la religion à Kémèt, Isis était en quelque sorte « Dieu la Mère ». Aussi, il n’y avait pas de division entre féminin et masculin. Elle était bien-aimée par les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, et toutes les classes sociales. Son statut à Philae, est crée entre le second et le premier siècles avant « Jésus », elle portait le sistre dans une main et la croix Ankh ( symbole de vie éternelle ) dans l’autre main. Dans sa représentation ( 600 av. J.-C. ) au Musée du Caire, Isis apparaît comme une mère-nourice noire, qui porte des ressemblances frappantes avec les images ( icônes, statuettes, etc… ) des Madones-nourices du Christianisme primitif. N’oublions pas que la vénération d’Isis, de son époux Osiris et de son fils Horus, a persisté dans toutes les dynasties pharaoniques. Isis avait donc plus de 3000 ans d’histoire lorsque son culte se propagea de Méroé et d’Alexandrie vers tout le bassin méditerranéen.

La Trinité « Isis / Osiris / Horus » deviendra dans le Christianisme populaire « Marie / Joseph / Jésus » qui diffère de la Trinité du Canon chrétien, « Le Père / Le Fils / Le Saint Esprit » ( disparition de l’élément féminin dû au Patriarcat et à la suprématie militaire des leucodermes ).

En Afrique à Memphis ( Mèn-Néfèr ), les hymnes célébraient Isis comme civilisatrice, divinité universelle qui avait supprimé le cannibalisme, institué les lois et les principes divins, et avait inventé l’agriculture, les arts et les lettres, les coutumes divines, et la justice. Isis, la grande Magicienne, était Maîtresse de la Médecine, guérisseuse des maladies humaines, souveraine des continents et des océans, protectrice[page]

contre les périls pendant la navigation et les batailles. Isis était la divinité du Salut par excellence. Nous retrouvons toutes ces qualités chez les Madones et Vierges noires. Sa « Sœur » Maât était la déesse de la « Vérité-Justice ». Isis fut récupérée par les Grecs et les Romains dans certains cultes
( Hera, Demeter, etc… )

Une grande spécialiste des religions Lucia Chiavola Birnbaum pense que la plus ancienne image de la madone de la Chrétienté se trouve en Sicile. Il s’agirait de la Madone noire dell’Adonaï ( La Madone noire de Adonaï ). Pour elle, le plus vieux sanctuaire de Marie ( mère de Jésus ) se situerait donc en Sicile. Un autre chercheur s’oriente plutôt en Italie ( La Basilique Sainte Marie Majeure ). Le chercheur Jean-Pierre Bayard parle de « Vierges noires » remontant en France à l’époque de Clovis. Mais les plus anciennes, selon nous, sont à chercher en Afrique ( d’ailleurs celle de Clovis viendrait d’Afrique ).

Il ne semble pas impossible de trouver un jour la plus ancienne Madone noire de la chrétienté chez les coptes d’Égypte. En effet, l’Égypte est le premier pays au monde à avoir adopté le Christianisme comme religion d’État. ( C’est à Alexandrie que pour la première fois l’Ancien Testament est traduit de l’hébreu en grec. Alexandrie est l’une des premières villes, avec Jérusalem, à avoir un évêque).

Mais le plus important ici est le fait que toutes les plus anciennes Madones et « vierges » de l’histoire de la Chrétienté étaient noires.
( N’oublions pas qu’à cette époque, les Noirs ne sont plus les maîtres de l’Égypte ! )

Ces madones portent certains attributs des déesses et reines de l’Égypte antique ( par exemple la
fleur ). Alors que l’enfant Jésus ( aux traits d’adulte ) porte le sceptre, attribut du Pharaon.

IV) – La diabolisation de la femme par les leucodermes et le blanchiment des Madones.

Ce sont les aryens ( Les Aryas, c’est-à-dire « les nobles » en langue sanscrit. Ils ont le teint clair et les yeux bleus ) qui introduisirent des dieux masculins en Europe.

Les civilisations minoenne et mycénienne qui ont fleuri en méditerranée au début du troisième millénaire avant notre ère dans un périmètre circonscrit par le Péloponnèse, les Cyclades et la Crète, postérieures à la première invasion indo-aryenne, pratiquaient encore le culte de la déesse-mère. Seuls les Aryens adoraient des dieux masculins.

Les Aryens déferlèrent pour la première fois dans le nord de l’Inde vers 3200 avant l’ère chrétienne.[page]

Ils y trouvèrent une civilisation ( dravidienne ) bien plus avancée que la leur. Grâce à leurs victoires successives militaires, les Aryens imposèrent le système raciste des castes. En effet , le terme « caste », en sanscrit, se disant « varna », signifie « couleur ». Les Aryens veulent éviter le mélange des « races », ce qu’ils appellent « la corruption des femmes ».

Rien ne saurait démontrer plus clairement que, dans la philosophie aryenne, le système raciste de castes et la certitude de l’infériorité constitutive des femmes sont inéluctablement liés.

Pour les Aryens, les femmes ne sont tenues en bride que par des castes, et c’est leur sujétion à ce système qui garantit la stabilité de la société et la pureté des mœurs. De toute façon, le Rig Veda démontre tout aussi clairement le peu d’estime où les Aryens tiennent les femmes : « L’esprit de la femme ne supporte pas la discipline. Son intellect est peu de poids. »

On trouve là, douze siècles donc avant l’ère chrétienne, et dessinée avec une netteté sans défaut, l’association du machisme et du racisme qui va caractériser l’ensemble des cultures occidentales et mener progressivement à la conception d’un Dieu masculin. L’univers appartiendrait désormais aux hommes, du ciel jusqu’aux enfers. Dieu serait une homme blanc, et son ennemi le Diable deviendra un homme noir. Les femmes n’étaient plus que le repos des guerriers et les procréatrices de leurs rejetons.

L’historien Diodore de Sicile rapporte que les Aryens sont des soldats farouches et primaires, et que leur « race » tout entière « adore la guerre et est toujours prête à l’action » et que, naïfs, on peut toujours les vaincre par la ruse. Pour les Aryens, la femme d’abord rivale de l’homme, finit par devenir l’ennemie, avant d’être identifiée au Mal.

Nous retrouvons cette même vision chez les Juifs de l’Antiquité par exemple dans les épîtres de Paul :
« Le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu. », « Ce n’est pas l’homme, bien sûr, qui a été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. », « Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, en effet, le mari est le chef de sa femme… », « Pendant l’instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de faire la loi à l’homme. Qu’elle garde le silence. C’est Adam en effet qui fut formé le premier, Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression »
( 1Cor 11/3, 1 Cor 11/8 à 11/9, 1 Cor 14/34 à 14/35, Ep 5/21 à 5/24, Col3/18, 1 Tm 2/11 à 2/14, Tt 2/5 )

Nous retrouvons aussi cette vision chez les pères de l’église ( par exemple Augustin ) et au Moyen Âge européen ( lorsque les femmes étaient accusées de pratiquer la sorcellerie puis brûlées ). Dans le Coran,[page]

tout comme dans la Thora, elle est aussi inférieure à l’homme et c’est elle qui commet le péché originel. ( Voir impérativement, pour cette partie, notre Article intitulé « Les femmes dans l’Antiquité et la femme africaine » )

La culture grecque antique apporta la violence d’un peuple indo-européen aryen qui envahit la Macédoine et la Dalmatie dans le millénaire qui a précédé l’ère chrétienne, masculinisant et déformant l’image de la « Mère noire », torturant et exploitant des esclaves, et subordonnant la femme à l’homme. Alors que l’harmonie entre l’homme et la femme caractérisait l’Afrique.

Puis, cette culture grecque est devenu l’icône aryenne des européens / américains racistes et impérialistes à la fin du 19 siècle, et des Nazis, avec « La Suprématie Blanche » et des gens qui transmettent le racisme, des fois inconsciemment, jusqu’à aujourd’hui.

Malgré les destructions des Temples d’Isis par les empereurs romains et par les pères du Christianisme ( la mémoire de la Mère noire fut transmuée dans la vénération de Madone, particulièrement dans ses images noires ), l’héritage de la Mère noire d’Afrique a persisté dans l’Art.

Les Madones noires en Europe, et les autres divinités féminines noires dans le monde, sont la preuve de la mémoire profonde et persistante de la Mère noire venue d’Afrique et cela malgré les religions patriarcales comme le Judéo-Christianisme et l’Islam.

Avant l’arrivée des peuples aryens, les peuples méditerranéens étaient sous l’influence africaine ( dans divers domaines, notamment celui de la « race » ). La violence arriva à Malte, en Grèce, en Sicile et au sud de l’Italie, lorsque après 2500 av. J.C. les Aryens envahirent ces régions.

Par exemple à Malte, les envahisseurs vont soumettre un peuple pacifique qui enterrait leurs morts, en opposition avec les envahisseurs aryens qui utilisaient des armes en bronze et qui incinéraient leurs morts. Ils imposèrent leur système patriarcal sur les peuples vaincus ( Malte, Sicile, …).

Bien plus tard, les Romains arrivèrent à battre les Carthaginois ( des noirs, africains-cananéens ) puis les empereurs byzantins de l’Église d’Orient imposèrent une papauté chrétienne patriarcal.

Au 15e siècle, les envahisseurs espagnols apportèrent l’inquisition à Malte et en Sicile, Malgré tous ces faits, la mémoire de la Mère noire primordiale résista et persiste encore aujourd’hui ( un amalgame de l’Africaine Isis avec l’anatolienne Cybèle, la cananéenne Astarté, la carthaginoise Tanit, et les autres madones noires ) ![page]

Les Cananéens et les Sumériens furent parmi les premiers noirs ( homo sapiens sapiens) à sortir d’Afrique. Ces faits sont confirmés par la génétique ( par exemple : Cavalli-Sforza, et al. History and Geography of Human Genes ).

Les Sumériens s’appelaient eux-mêmes « humains à têtes noires ». Les Cananéens, contrairement aux Grecs, n’avaient pas la manie de la conquête. ( Les Grecs les appelaient Phéniciens ) Les violences grecques et romaines agressèrent la première non-violente civilisation, la civilisation de la Mère Noire primordiale. Les historiens modernes eurocentristes qui se référèrent plus tard seulement aux Sibylles
( femmes prophétesses ) d’Éphèse en Asie, de Samos en Grèce, de Cumae près de Naples en Italie, ne parlèrent point de la Sibylle africaine de Libye. Une omission qui pourrait marquer le début de l’oblitération historique des origines africaines de la Civilisation mondiale. Pourtant, toutes les Sibylles rappellent la Mère noire primordiale et ses valeurs. Cette femme inspirée transmettait les oracles des dieux. Les Madones et « Vierges » noires témoignent aussi de la résistance de la première Civilisation
( celle de l’Afrique ) face aux philosophies nordiques.

Beaucoup de gens ( chrétiens et non-chrétiens ), par racisme, voulurent considérer que les Madones noires ( de Marie / Maria ) étaient totalement étrangères à la tradition du Christianisme primitif. Certains disaient ( mêmes des évêques ) :
« Nos statues sont noires car pendant des décennies la fumée des cierges brûlant devant elles les ont noircies ».

Mais ils ne pouvaient pas expliquer pourquoi les parties du corps étaient noires ( visages, mains ), les vêtements et le blanc de l’œil n’avaient pas été noircis ( les cierges auraient été sélectifs, sachant quelles portions de statue qu’ils voulaient noircir ) ! Toute la statue aurait dû être noire si ils avaient raison. Ils avancèrent d’autres raisons aussi nébuleuses.
Mais il fallait bien se rendre à l’évidence que ces statues étaient noires car ceux qui les installèrent le voulurent ainsi. Il est certain que les « Vierges noires » ont été autrefois bien plus nombreuses.

Alors ils se mirent à blanchir les statues ( ou statuettes ). Ces « Vierges blanchies » ( souvent par des prêtres ) sont nombreuses. Le chercheur Jean-Pierre Bayard cite les principales : celles de « Dijon, Moussages, Villeneuve-lès-Avignon, Laroque, Pelussin, Rochefort-en-Terre, Manosque, Notre-Dame de Vauclair à Molompize… » Des « Vierges blanchies et dorées » : Tournus, Avith, Chappes.

D’autres furent détruites, brûlées, enterrées, lapidées, volées ou disparurent. La très vielle statue de la Vierge noire de Notre Dame du Puy fut en 1794 jetée sur un bûcher et brûlée aux cris de : « A mort l’égyptienne ».[page]

Pour les Protestants, l’hommage doit être rendu au Christ et « non à des superstitions qui glorifient la Vierge ». Les Protestants considèrent que les « Vierges Noires sont les survivantes d’un culte païen qui voudrait détrôner Marie ». Aussi est-il demandé de détruire ces images, principalement celles des « Vierges noires, car elles cristallisent les sentiments des fidèles et les entretiennent dans des récits étrangers aux écritures. »

Un autre exemple est l’histoire de la Vierge noire de Czestochowa ( Pologne ). Elle n’est pas une statuette mais rentre dans la catégories des icônes. Elle fut très honorée par le pape Jean-Paul II qui la considérait plus que tout ! Elle donne lieu à d’importants pèlerinages car, dit-on, Saint Luc aurait peint le visage de Marie sur trois planches de cyprès provenant de « la table appartenant à la sainte Famille de Nazareth, table sur laquelle Jésus aurait célébré la Sainte Cène au soir du jeudi saint ».

Cette relique fut profanée par des pillards en 1430 et le visage de la « Vierge » fut lacéré à coup de sabre. Cet icône byzantine fut restaurée dans le style européen et subit « un adoucissement des traits, un fin modelé ».

Au final, la fabrication de ces Madones noires fut interdite par le Vatican.

L’Église de Rome redoute l’hérésie (sic), le paganisme. Craignant de s’inspirer des Apocryphes, le XVIIIe siècle préconise des images stéréotypées avec des « vierges » en plâtre peint en bleu et blanc, excluant tout sentiment personnel de l’artiste. ( Ce sont ces « vierges » que nous trouvons le plus souvent chez les Noirs névrosés ).

V) – Pour le Retour aux origines africaines.

Le sujet est vaste ( cette partie fera l’objet d’un autre article sur notre site ). Pour cette fois, nous nous contenterons de citer quelques faits.

Note préliminaire :

Nous avons pris la décision de faire nettement la différence entre ce que nous appelons
« Christianisme primitif » ( faisant appel aux évangiles, notamment les évangiles apocryphes ) et ce que nous appelons « Église chrétienne, blanche, misogyne, blanco-biblique, judéo-chrétienne, romaine, paulienne » ( faisant référence aux idées de St. Paul, notamment à ses épîtres et aux 4 évangiles canoniques, judaïsés pour les besoins de la cause ). Et cela pour une raison bien simple, lorsque nous disons par exemple « Église chrétienne », nous pensons à l’occident et à tous ses méfaits ( esclavage, razzias négrières,[page]

françafrique, etc… )

Mais lorsque nous parlons de « Christianisme primitif », nous pensons uniquement à l’intégralité des évangiles ( apocryphes ou pas ) ; seul le message primitif nous intéresse ici.

En effet, le « Christianisme primitif » est en rupture radicale avec le Judaïsme et l’Ancien Testament alors que « l’Église Blanco-biblique » ( celle de St. Paul et de l’Europe ) veut établir la continuité entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament.

Les Apocryphes du « Christianisme primitif » ont valorisé la femme et ont défendu l’égalité entre les femmes et les hommes. Alors que « L’Église paulienne misogyne » a diabolisé et infériorisé les femmes. Elle a accepté l’esclavage et a intégré la notion de « peuple élu ».

Vierge noire Marie et l’enfant Jésus.

Nous ne saurions accorder un crédit à une pâle et très mauvaise copie qui méprise au fond la Déesse-mère et la femme d’une façon générale…[page]

Quelques exemples… :

Nous sommes radicalement contre le manque de respect de la femme, La place accordée a Marie dans l’Église chrétienne romaine ( catholique ) est relativement récente ( cette place est refusée par les protestants ).

Les épîtres de Paul ignorent Marie ( et méprisent la femme ). Dans l’évangile de Marc, Marie n’est mentionnée que deux fois.

L’évangile de Matthieu ne fait pas aboutir sa généalogie à Marie mais à Joseph ( qui serait l’époux de Marie ).

Nous arrivons à l’absurdité du concile d’Éphèse ( 22 juin 431 ) où Marie est déclarée Mère de Dieu
( tentative pour compenser la trinité masculine des chrétiens : « le Père, le Fils et le Saint Esprit » qui remplace la Trinité originelle africaine « Le Père, la Mère et l’enfant » ).

Les Évangiles Apocryphes ( Christianisme primitif ), qui valorisent la femme, ne sont pas canonisés par l’Église patriarcale romaine ( Pourtant, il y avait même des évangiles écrits par des femmes ).

L’Église blanco-biblique canonisa seulement quatre évangiles qui ont été par la suite mise à la sauce juive.

Nous avons brusquement et tardivement en 1854 la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX qui s’inspire manifestement de la naissance divine d’Horus fils d’Isis.

La croix Ankh préfigure la croix du Christ, cependant le symbole chrétien n’a pas l’ovale féminin.

Nous ne saurions accorder un crédit à une pâle et très mauvaise copie qui « pompe » ce dont elle a besoin et qui rejette ce qui la dérange.[page]

Vierge noire Marie et l’enfant Jésus.

L’Église blanco-biblique a adapté son enseignement à des coutumes anciennes que le Blanc, au départ, ne pouvait pas détrôner. Il y eu, pour commencer, des imitations et aussi des adoptions forcées
( contre la nature des Leucodermes ). Tout cela ne pouvait pas durer éternellement ! Par la suite, il y eu beaucoup de blanchiment ou judaïsation des textes, des falsifications, des oblitérations ( notamment la femme et l’Afrique ).

Il ne faut pas oublier qu’un peuple, psychologiquement normal, représente ses divinités à son image. Comme l’a dit si bien François Ribadeau Dumas : « La divinité représentée est du type morphologique local ».

Autrement dit,la Déesse Isis est noire car le peuple de l’Égypte antique était noir ( peuple psychologiquement normal ). Par contre, cela ne pose aucun problème à un peuple névrosé ou à un peuple largement dominé culturellement, de s’identifier aux dieux du peuple qui les domine
( culturellement, économiquement ou militairement ).[page]

Aujourd’hui c’est le cas de certains Noirs et même de certains pays nègres ( chrétiens ou musulmans ). Hier, ce fut le cas de l’Europe.

Pourquoi vers l’an mil en Europe ( et surtout en France ) les statues de la « Vierge Marie » sont-elles peintes de couleur noire, dans des pays où la race blanche domine ?

Pourquoi jusqu’au règne de Charles VIII, les Reines de France portaient le deuil en blanc ?

Il faut attendre 1498 pour voir cela changer. Au décès de Charles VIII, Anne de Bretagne se vêt en noir.

En Égypte antique, le blanc est la couleur du deuil ( habit d’Osiris, dieu des défunts ; bandelettes de momies, etc… )

Les Gaulois sculptaient les statues de la Déesse africaine Isis, la déesse panthée, dans du basalte noir et un roi de France réputé très pieux comme Louis XI échappe à la noyade en se recommandant à la
« Vierge noire » de Notre-Dame de Béhuard.

L’Afrique a donc civilisé l’Europe…

Il y eu même après l’apparition des « Vierges blanches », des statues qui ont été noircies pour avoir plus de valeur et instituer un pèlerinage pour développer un moyen lucratif ( Vierges à Marsat, Clermont-Ferrand, Brioude ).

Car racisme ou pas, le pouvoir guérisseur de ces Madones noires était réputé et elles étaient très honorées ( des Miracles, de nombreux ex-voto expriment la gratitude des fidèles, etc… ) Presque toutes ces « Vierges noires » sont situées aux abords d’une source miraculeuse.

L’Église blanche a acceptée les pèlerinages de « Vierges noires » sans commenter les raisons de tels noircissements ou en falsifiant les faits.[page]

Vierge noire Marie et l’enfant Jésus.

Le Noël chrétien, fixé le 25 décembre au cours du IVe siècle, remplace la fête de la naissance de Horus, célébrée à Alexandrie à la même date, le 25 décembre ( 29 Khoiak ), fête que cite le décret de Kanope promulgué par Ptolémée III Évergète l’an 238 av. J.C.

Le démembrement d’Osiris peut se comparer à la passion de Jésus mais le rôle important joué par Maria la Magdalénienne est oblitéré par l’Église blanco-biblique patriarcale. L’évangile de Maria ne fut pas canonisé.

Avant de devenir un lieu du Judaïsme, le Mont Sinaï était appelé la Montagne de Dieu et faisait partie à l’age de bronze de la Culture africaine ( Sanctuaire de Har Karkom ). En effet c’était déjà une montagne sacrée d’une immense importance pour les Noirs. Les Scientifiques ( L’expédition Archéologique mené par Emmanuel Anati ) ont fait voler en éclats la véracité biblique écrite sur ce lieu.[page]

( Pour l’influence de la philosophie africaine de Kémèt sur le Christianisme primitif et l’Islâm premier , nous vous conseillons de vous référer dans notre Bibliographie aux travaux du professeur Sarwat Anis Al-Assiouty )

Nous devons revisiter les pensées de nos ancêtres lointains et retourner vers la divinité Kamite.

Aujourd’hui, en Afrique, ce sont des prêtres et des pasteurs nègres écervelés qui ont remplacé les missionnaires blancs d’hier. Ces « idiots » présentent leur dieu sous les traits d’un Jésus blanc qui lutte contre « les démons » des religions africaines ( par exemple le Vodoun au Bénin ).

Il est surprenant de voir ces africains professer des théories « racistes » abandonnées par le Vatican qui reconnait aujourd’hui que le Vodoun est une religion comme une autre !

Au Bénin, entre 2004 et 2005, il y eu pas moins de 500 nouvelles églises. Ces Bounties, serviteurs zélés d’un dieu blanc de type aryen, sont là pour se faire de l’argent et couillonner les faibles et les naïfs. On sait en haut lieu que les gens endormis ne font plus attention à la corruption.

Voici ce qui doit nous intéresser dans un premier temps pour sortir du piège :
Les Livres Kamits, les Instituts Kamits, les Sites Web Kamits, les Conférences Kamites, les Colloques Kamits, les groupes de discussions entre Kamits, les Bibliothèques Kamites, etc…

Le But à moyen terme est de créer un véritable pouvoir Kamit avec notre propre « religion » négro-africaine . Mais aussi de cultiver la réussite financière, de se débarrasser des dictateurs et autres pilleurs de l’Afrique pour récupérer le pouvoir politique, d’unir les États Africains pour notre réussite économique et militaire.

Ainsi la Renaissance Africaine sera un fait historique…

VI) – Conclusion…

Dieu en tant que potentat unique et masculin n’a pas toujours existé. L’humanité a d’abord connu la prépondérance de la Grande déesse noire, Mère primordiale avant les dieux masculins.
« Dieu fut d’abord déesse.» La religion égyptienne consacra jusqu’au déclin de la puissance de Kémèt une place considérable à la déesse Isis.[page]

Cette déesse africaine noire est à l’origine de l’existence de toutes les Madones et « Vierges
noires ». La « Notre-Dame » chrétienne doit tout à la Mère et Déesse primordiale africaine noire.

Nous aboutissons à une certitude, les plus anciennes Madones et « vierges » de l’histoire de la Chrétienté sont noires. Cette noirceur est dû surtout au syncrétisme du culte de la Déesse africaine noire Isis avec le culte de Marie ( Maria ) du christianisme primitif. Jésus, fils de Marie, possède quelques qualités d’Osiris époux d’Isis ou quelques qualités d’Horus fils d’Isis.

Au départ, une énorme influence de la philosophie africaine de Kémèt sur le Christianisme primitif et l’Islâm premier mais au final ( aujourd’hui ) une trop grande déformation des principes initiaux
( Notamment le rôle que doit jouer l’élément féminin et la philosophie de la Maât ) pour être accepté par les Noirs.

Le Judaïsme, l’Église Chrétienne romaine ( celle de St. Paul ) et l’Islâm sont aux origines de tous les malheurs des Noirs, le Judaïsme a diabolisé les Noirs.
L’Église chrétienne ( c’est-à-dire l’Occident ) et l’Islâm ( depuis les conquêtes arabes en Afrique ) ont mis les Noirs en esclavage. L’Occident continue de persécuter l’Afrique.

Même le culte des Pierres noires ( bien avant la Kaaba, Pierre noire sacrée de l’Islâm ) a des origines africaines et jusqu’à aujourd’hui des Madones noires ont « résisté », tout comme dans le Christianisme en Europe ( Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hollande, Hongrie, Italie, Luxembourg, Malte, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Sicile, Suisse, Tchécoslovaquie ), dans le monde musulman ( Algérie, Turquie ).

Les Aryens avec le Rig Veda et les Juifs avec la Thora semblent avoir introduit les premiers racismes connus de l’histoire de l’humanité.
Ces peuples se sont autoproclamés supérieurs ou « peuple élu », « race des seigneurs ».

Ils ont diabolisé la femme et le Noir. La guerre et les biens matériels sont déifiés au point de penser que « La raison du plus fort est toujours la meilleure, car la victoire ne s’obtient que par droit divin. » Les Dieux s’imposent au fil de l’épée et le nomadisme doit être conquérant donc meurtrier. Alors, les mythes africains subissent au cours du dernier millénaire le double choc de la christianisation à la sauce européenne ( judéo-christianisme à ne pas confondre avec le Christianisme primitif ) et de l’islamisation à la sauce arabe. Ces nouvelles religions baignent dans des sociétés patriarcales qui ont fini par se débarrasser de l’idée d’une Mère / Déesse noire primordiale venue d’Afrique, de sa philosophie pacifique et de l’importance de la femme pour le véritable progrès de l’humanité.[page]

Le Patriarcat guerrier aryen et sémite a donc dépossédé le Matriarcat pacifique mais le souvenir de la Déesse primordiale demeure dans beaucoup de pays. Cependant, aujourd’hui en Afrique, ce sont des nègres écervelés et avides d’argent qui semblent être les meilleurs défenseurs des religions coloniales.

Un retour vers l’Afrique Antique est impératif.

Il restera à se débarrasser des pilleurs de l’Afrique et à nous rassembler entre Kamits pour unir nos États africains en vue de la Renaissance de notre Continent Bien-Aimé… Bref, au commencement la femme était une Déesse noire et l’Afrique civilisa le monde.

PS. :
Je dédie cet article à toutes les femmes opprimées, torturées par l’homme et par son système
patriarcal ; à toutes les femmes décédées par faute de violence de l’homme. Puissent-elles trouver grâce à cet article le repos éternel ou l’espérance d’un changement radical mais aussi la certitude que nous menons ici un combat pour remettre la femme sur le piédestal qu’elle n’aurait jamais dû quitter !

Je dédie aussi cet article à ma défunte mère. « Certes la Vérité est pareille au feu ; elle brûle et fait mal ; mais il n’y aura pas de révolution sans libération des femmes. Il n’y a pas de libération de femme sans révolution. »

Ankh , Oudja, Sénèb !

*Bibliographie :

• Cheikh Anta Diop, ‘ Civilisation ou Barbarie ‘, Éditions Présence Africaine, 1981.
• Cheikh Anta Diop, ‘ Antériorité des civilisations nègres : Mythe ou vérité historique ‘ ? Éditions Présence Africaine, 1967.
• Cheikh Anta Diop, ‘ L’Afrique Noire précoloniale ‘, Éditions Présence Africaine, 1960.
• Ivan Van Sertima, ‘ They Came Before Columbus, The African presence in Ancient America ‘, New York, Random House, 1976.
• Chancellor Williams, ‘ The Destruction of Black Civilization ‘, Third World Press, 1974.
• Runoko Rashidi, ‘ Histoire millénaire des Africains en Asie ‘, Éditions Monde Global, 2005.
• Martin Bernal, ‘ Black Athéna, Les racines afro-asiatiques de la civilisation classique ‘, Éditions Presses Universitaires de France, Volume I, 1987 et Volume II, 1991.
• Dominique Arnauld, ‘ Histoire du christianisme en Afrique ‘, Éditions Karthala, 2001.[page]

• Roger Garaudy, ‘ Le terrorisme occidental ‘, Éditions Al Qalam, 2004.
• Sarwat Anis Al-Assiouty, ‘ Recherches comparées sur le Christianisme primitif et l’Islâm premier ‘, Volumes I ( 1987 ), II ( 1987 ) et III ( 1989 ), Éditions Letouzey & Ané.
• S.Cassagnes-Brouquet, ‘ Vierges noires ‘, Éditions du Rouerge.
• J. Huynen, ‘ L’ Enigme des vierges noires ‘, Éditions J.M.Garnier.
• Jacques Bonvin, ‘ Vierges Noires : la réponse vient de la terre ‘, Éditions Dervy.
• Gerald Messadié, ‘ Histoire Générale de Dieu ‘, éditions Robert Laffont, 1997.
• Lucia Chiavola Birnbaum, ‘ dark mother ‘, Authors Choice Press, 2001.
• Jean-Pierre Bayard, ‘ Déesses mères et Vierges noires ‘, Éditions du Rocher, 2001.
• Roland Bermann, ‘ La vierge noire, vierge initiatique ‘, Éditions Dervy, 1993.
• Laurence Albert, ‘ Les Coptes, La foi du désert ‘, Éditions de Vecchi, 1998.

( Article publié le 19 Août 2006 )

Etilé René-Louis