La couleur de la Croix

Sommaire :

– I) Notes Préliminaires.

– II) Introduction.

– III) Quelques faits.

– IV) Les Origines négro-africaines du Christianisme primitif.

– V) Conclusion.

NB. L’évolution du Christianisme primitif vers le Judéo-Christianisme est non traitée (réservée pour un prochain livre).

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I) Notes Préliminaires :

HOTEP ! (Paix). Cet article est une suite logique de l’article que nous avions publié en le 19 août 2006 et qui s’intitulait, « La Vérité sur le culte des Vierges Noires ». Déjà publié sur le site (rubrique Spiritualité), nous le publions dans la rubrique Actualité en y ajoutant des images et des améliorations dans la forme et dans le fond.

La « sainte famille chrétienne » contemplant les pyramides.

( Porte de la Cathédrale Sainte-Marie-des-Fleurs de Florence, le Duomo).[page]

Nous avions mis en garde à l’époque le lecteur (un petit rappel s’impose) : l’existence terrestre de celui que l’on appelle aujourd’hui « Jésus » n’a jamais été démontré scientifiquement (il en est de même pour les patriarches de la Thora). Cependant, l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence…

Nous devons regarder la réalité en face, des millions de Noirs, partout sur cette planète, sont chrétiens et dépendent religieusement, pour la plupart, de décisions prises par des européens au Vatican. Or le moyen le plus efficace, selon nous, de les ramener vers les véritables religions négro-africaines, ce n’est pas de les oublier ou de les abandonner, mais de clarifier pour eux les nombreuses bizarreries que l’idéologie raciste occidentale évite le plus souvent d’expliquer correctement dans sa littérature chrétienne (notamment le pourquoi de l’existence de toutes ces Madones et vierges noires) !

Néanmoins, nous vous conseillons de lire aussi l’article intitulé « L’Église assignée en justice pour inexistence de Jésus Christ ! » écrit par notre frère de lutte, Jean-Philippe Omotunde ; et pour avoir une vision générale sur le sujet, consultez aussi les nombreux écrits de spécialistes en religion d’africains et d’afro-descendants, comme ceux de Doumbi-Fakoly, de Mubabinge Bilolo et de Pierre Nillon.

Ici, notre soucis est de faciliter la réponse aux questions suivantes : Existence ou non-existence terrestre, dans quelle couleur de peau était représenté « Jésus » et le « Christ » dans le Christianisme primitif ? La Thora peut-elle expliquer les croyances des premiers chrétiens ? Quelles sont les véritables sources des thèmes fondamentaux du christianisme primitif (croyance en la résurrection, jugement dernier, pesée le l’âme, idées de vérité-justice-respect de la vie, etc.) Nous savons, in fine, que ce Christianisme primitif (de berceau africain mais oui !) a été par la suite corrompu, sali, pour devenir ce judéo-christianisme coupable de crimes (Pape Nicolas V autorisant les razzias noirs, esclavages, etc.)[page]

II) Introduction :

– Pourquoi le Christianisme primitif ressemble tant à la religion Kamite de Kémèt et de Koush (Égypte et Soudan antiques) ?

Qu’est-ce-que le Christianisme primitif doit aux Noirs de l’époque pharaonique ?

Pourquoi les Christs noirs, Jésus noirs, vierges et madones noires dérangent tant ?

Par exemple, le film intitulé « The Color of the Cross » (La Couleur de la Croix), sorti aux USA en 2006 (réalisé par un Noir et produit par un Blanc), n’a jamais été projeté en France (à notre connaissance) ! Ce film présentait pour la première fois un Jésus-Christ noir à l’écran.

C’est aussi le premier film qui a suggérer que la crucifixion aurait pu être motivée racialement (racisme contre Jésus parce qu’il était noir). Encore une fois, nous attirons dès le départ l’attention de nos lecteurs sur la différence que nous faisons entre « le Christianisme primitif » (celui qui doit énormément à Kémèt donc aux Noirs) et « le judéo-christianisme » ( celui de l’idéologie raciste occidentale, celui du Vatican, celui de l’esclavage des noirs ; rappel, le 8 Janvier 1454 l’église catholique et le Pape Nicolas V bénissent la Traite Négrière).

Cette différence a été rarement soulignée par les chercheurs et les historiens en religion, mais comme selon nos habitudes (celles d’AfricaMaât ), nous devons exposer la Vérité-Justice en mettant de côté nos convictions et notre foi authentiquement kamite.

Notre démarche n’est donc pas religieuse, mais scientifique. Comme nous disait un ami défunt, Patrice, mort mystérieusement : « Il faut donner les faits scientifiques ».[page]

III) Quelques faits :

A travers le monde, la déesse mère a été vénérée sous de multiples noms. A Kémèt ( Égypte antique ) et à Koush ( Soudan antique ), on a adoré la déesse mère sous le nom de Asèt / Aséta ( Isis ). Elle était noire et tenait son fils Horus sur les genoux. Le culte d’Aséta est le véritable précurseur du Christianisme primitif. C’est ce culte qui fut, à l’origine, combattu par le pouvoir romain. Aséta (Isis) secourt les opprimés, les persécutés, les pauvres, les malades. Elle est Maât face à l’injustice, face au mensonge.

ISIS et son fils HORUS [page]

Pourquoi, d’une façon générale, les Blancs « initiés » en théologie (évêques, archevêques, cardinaux, Papes, etc…) laissent planer le flou ou mentent sur les causes de l’existence d’images et de statues de Christs noirs et de Jésus noirs, et aussi de Vierges noires et de madones noires ? Certaines affirmations les plus farfelues ont été avancées, par exemple : « La couleur noire serait due à la fumée des cierges allumés par des générations de pèlerins » (cela fait sourire, lorsque l’on remarque que ni les vêtements, ni le blanc de l’œil, ni les lèvres rouges, etc…, de ces statues ont été noircis ; seulement leur peau est noire. On aurait affaire à des cierges magiques, télécommandées, voire des cierges afrocentriques ! )

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On a aussi voulu l’expliquer après coup par un passage du Cantique des cantiques ( 1 : 5 ), « Nigra sum, sed formosa » ; « Je suis noire mais belle. » Mais là aussi c’est du racisme, car dans le texte hébraïque original le « mais » n’existe pas. La phrase véritable est : « Je suis noire et belle » (car entre le mot « noire » et le mot « belle » nous avons un Waw hébreu avec un simple Shewa, il signifie « et » ; (voir la démonstration dans notre livre Étude sur une Civilisation Négro-Africaine, l’Égypte Antique, Mystification sur les tombeaux de Rois)

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Bref, la première question qu’il faut se poser est, pourquoi les artistes blancs ont choisi de peindre ces statues d’une couleur différente de la leur ? (une couleur qui fut, par la suite, diabolisée par l’Église… )

La réponse à cette question a été largement abordée lors de notre article sur les « Vierges noires » cité précédemment et aussi dans notre article intitulé « De la Mère noire, à Christiane Taubira » : Au commencement « Dieu » était représenté sous les traits d’une femme noire (la Déesse a précédé le Dieu).

L’Afrique a civilisé le monde : C’est ce que cache le culte des « Vierges noires », un culte beaucoup plus ancien que le Judéo-christianisme et qui célèbre une femme noire, notre super Grand-mère mais aussi la grandeur du continent noir !

A ce niveau, nous pouvions déjà dire, c’est un fait certain, les plus anciennes Madones et « vierges » de l’histoire de la Chrétienté sont noires. Cette noirceur est dû surtout au syncrétisme du culte de la Déesse africaine noire Isis avec le culte de Marie (Maria) du christianisme primitif. Les plus anciens « Christs » et les plus anciens « Jésus » sont représentés noirs. La Pierre noire, vénérée par les musulmans à La Mecque, s’enracine dans cette tradition. Mais nous verrons qu’il y a une différence entre « Christ » et « Jésus », que le mot « Jésus » est une erreur de traduction et que Maria est un nom typiquement kamit.[page]

La place « Saint-Pierre » est une grande esplanade située devant la basilique « Saint-Pierre », au Vatican. C’est une des places les plus célèbres du monde. Constituant en quelque sorte le parvis de la Basilique « Saint-Pierre » qui présente sa façade sur son côté ouest, c’est ici que se tient la foule pour recevoir la bénédiction urbi et orbi du pape (des catholiques) lors des grandes fêtes religieuses. Mais pourquoi peu de gens savent que la statue de « Saint Pierre » le représente noir ? La France n’a-t-elle pas caché que Bernadette Soubirous avait vu une vierge noire ? (pourtant Notre Dame de Lourdes est représentée blanche) Bernadette Soubirous semble avoir spécifié que cette vierge était noire mais les autorités de l’époque ont modifié la vérité.

La majorité des 450 à 500 vierges noires recensées en France, se rencontrent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l’art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180. Ce qui augmente énormément la probabilité que la vierge de Lourdes a été blanchi. La légende de Lourdes rajoute un grand crédit à cette falsification : Selon la légende, Lourdes tire son nom et son blason (un aigle tenant une truite dans son bec) d’une histoire datant du règne de Charlemagne. Un Sarrasin (Maure) du nom de Mirat avait pris la ville et s’y était retranché, assiégé par l’armée de l’Empereur ( en l’an 778 ). Un aigle avait par hasard apporté une truite aux Maures et ceux-ci en firent présent à Charlemagne pour lui faire croire qu’ils avaient suffisamment de vivres pour supporter le siège. Convaincu de la difficulté de l’entreprise, Charlemagne proposa un marché à Mirat, sur une idée de Turpin, évêque du Puy-en-Velay… qu’il garde la ville, mais en acceptant de se  » rendre à la Vierge « , c’est-à-dire de renier l’Islam et de se convertir au catholicisme. Mirat accepte, il dépose les armes aux pieds de la Vierge Noire du Puy et prend pour nom de baptême Lorus, qui donnera plus tard « Lourdes ».[page]

Bref, c’est un Noir (un Maure, un sarrasin) qui a donné son nom à Lourdes ! De plus, à Lourdes, lorsque l’on verra la Peste en 1348 et en 1361, la population demanda grâce à la Vierge noire. L’année 1361, par le Traité de Brétigny, Lourdes est livré au Prince Noir, fils du Roi d’Angleterre Edouard III ( 1312-1377 ). L’année 1850, Lourdes est touchée par une épidémie de choléra, la population demanda grâce à la Vierge noire. Et c’est huit ans après, en 1858, que commencent les apparitions de Bernadette Soubirous. Comme par miracle, la vierge noire est devenue blanche ! (le magicien Houdini n’aurait pas fait mieux… )

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C’est aussi une vierge noire qui se manifeste à Jeanne d’arc. Jeanne fut appelée « la pucelle » et même « vierge noire » ! (Nous savons avec certitude que la mère de Jeanne, Isabelle Romée alors qu’elle se rendait de Vaucouleurs à Chinon, vint prier pour la Vierge noire du Puy pour sa fille Jeanne d’Arc en 1429, avec les frères et deux des meilleurs compagnons de Jeanne).

Les « Voix » que Jeanne d’Arc entendit, lui ordonnaient de chasser les Anglais de France et de faire sacrer Charles à Reims. Ces « Voix » lui disaient aussi que cette mission lui était confiée par « Dieu », ce qu’Henri VI trouva très prétentieux de sa part, et qu’elle se devait de l’accomplir. Aussi, au moment venu, « Elles (les voix) » lui diraient qu’il est temps de rencontrer à Vaucouleurs le capitaine du roi, Robert de Baudricourt (Jeanne finit par le convaincre de lui fournir une escorte pour rejoindre Charles VII à Chinon). Elle fut accusée de sorcellerie (on la battit, l’insulta, la viola). Elle fut traitée de superstitieuse, devineresse, idolâtre, invocatrice de démons, blasphématrice envers Dieu, schismatique. Elle fut déclarée hérétique. Il n’y avait plus d’espoir pour Jeanne d’Arc. Elle fut condamnée au bûcher le 30 mai 1431, sur la place du Vieux Marché de Rouen.

Nous savons qu’un certain Jean-Marie Lepen (politicien de l’extrême droite française) a fait de Jeanne d’Arc son icône nationale mais la vierge noire, que Jeanne d’Arc vénérait, a été oblitérée.[page] La statue de Notre-Dame de Bonne Délivrance, qu’on appelle aussi « la Vierge noire de Paris », est une statue du XIVème siècle représentant une Vierge à l’Enfant, en pierre peinte. Cette statue se trouvait autrefois très vénérée dans une chapelle célèbre de l’église collégiale Saint-Etienne-des-Grès, cette église, que l’on disait avoir été fondée par « saint Denis », premier évêque de Paris, se trouve malheureusement sur la triste liste des quelque 145 églises qui furent détruites à Paris au cours de la révolution ; elle était située rue Saint-Jacques, là où se trouve aujourd’hui la bibliothèque de la faculté de droit ; le clocher et la chapelle de Notre-Dame de Bonne-Délivrance, remontaient au XI° siècle et l’on pense que la statue que nous connaissons aujourd’hui avait remplacé une statue plus ancienne.

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Le nom même de la ville de Paris provient d’un lien avec la Déesse Isis. Le professeur Pierre Hubac, dans son livre sur Carthage, écrit : « Le nom même de Parisii pourrait bien signifier  » Temple d’Isis « , car il existait au bord du Nil une citée de ce nom et le hiéroglyphe ‘per’ figure sur l’enceinte d’un Temple de l’Oise ». Les premiers habitants du lieu actuel où se trouvent Paris, la capitale de la France, portaient le nom de Parisii.

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Tous les Rois de France vénéraient les vierges noires ! La Madone égyptienne (une Madone noire, haute d’une soixantaine de centimètres, la tête ceinte d’une couronne de cuivre, un enfant dans les bras) ramenée des croisades par Louis IX (plus connu sous le nom de saint Louis) était une représentation de la déesse Isis.

Un autre roi de France réputé très pieux, Louis XI, échappe à la noyade en se recommandant à la « Vierge noire » de Notre-Dame de Béhuard.

Pourquoi jusqu’au règne de Charles VIII, les Reines de France portaient le deuil en blanc ? Il faut attendre 1498 pour voir cela changer. Au décès de Charles VIII, Anne de Bretagne se vêt en noir. À côté des Vierges noires, il existe en France une autre sainte noire, sainte Sarah, patronne des gitans, Roms, chez qui elle est connue comme Sara e Kali (Sarah la noire).

Le Roi Louis XIII et la Reine Anne d’Autriche se font inscrire le 4 mai 1622 dans les rangs des membres de la Confrérie royale de la charité de Notre-Dame de Bonne-Délivrance (une vierge noire) ; ils seront suivis de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, puis de Louis XIV et de son frère, Philippe d’Orléans, de son épouse, la reine Marie-Thérèse… etc…

C’est à partir des années 1950, avec l’avancée des études en matière de religions comparées, que des chercheurs leucodermes ont envisagé que leur teinte noire ait été voulue dès l’origine. D’après Fulcanelli, « Jadis, les chambres souterraines des temples servaient de demeure aux statues d’Isis, lesquelles devinrent, lors de l’introduction du christianisme en Gaule, ces Vierges noires que le peuple, de nos jours, entoure d’une vénération toute particulière… » Par exemple, la cathédrale de Chartres (en France ) possède deux vierges noires, l’une désignée sous le vocable expressif de Notre-Dame-sous-Terre, dans la crypte, est assise sur un trône dont le socle porte l’inscription déjà relevée : Virgini parituræ ; l’autre, extérieure, appelée Notre-Dame-du-Pilier, occupe le centre d’une niche remplie d’ex voto sous forme de cœurs embrasés. Cette dernière, nous dit Witkowski, est l’objet de la dévotion d’un grand nombre de pèlerins.[page]

Cependant, avec sa Vierge souterraine, Chartres passe pour être le plus ancien de tous les pèlerinages. Ce n’était d’abord qu’une antique statuette d’Isis « sculptée avant Jésus-Christ », ainsi que le racontent d’anciennes chroniques locales. Toutefois, la statue actuelle ne date que de l’extrême fin du XVIIIe siècle, celle de la déesse Isis ayant été détruite, à une époque inconnue, et remplacée par une statue de bois, tenant son Enfant assis sur les genoux, laquelle fut brûlée en 1793.

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Les Phéniciens ont contribué à la propagation du culte des « vierges noires » tout autour du bassin méditerranéen. Les légionnaires romains ont contribué à l’implantation de ce culte. Il est certain que l’Europe pré-romaine adorait déjà les déesses mères (déesse primordiale africaine, stéatopyge). Certains sites, comme Chartres ou Le Puy, étaient des centres druidiques de premier ordre, où les fidèles rendaient déjà hommage à des Vierges noires très anciennes.

On sait que les tribus celtes du pays gaulois adoraient Belen, dont la sœur et l’épouse était Belisama, une Vierge noire.

Il est probable que la Vierge noire adorée à Chartres, des siècles avant la cathédrale chrétienne, était une représentation de Belisama.

Les Madones noires étaient réputées pour leurs dons de guérison et de fécondité. Les lieux sacrés étaient l’objet de nombreux pèlerinages, des milliers d’années avant les prédicateurs chrétiens.

Pourquoi c’est un Christ noir que Barack Obama, Président des USA, a tenu salué lors de sa visite en France ? Le magazine « Paris Match » (numéro du 11 au 17 juin 2009 ) écrit : « Dans la cathédrale des rois de France, le Président américain allume un cierge au pied du Christ noir ».

Pourquoi les Pères de l’Église romaine se sont empressés de dissimuler la multitude d’évangiles (appelés Apocryphes), pour retenir seulement quatre évangiles (appelés canoniques) ? Pourquoi ces évangiles ont été judaïsés ? Pourquoi les évangiles les plus anciens sont trouvés en Afrique ?

Pourquoi la Bible fait figure de thèse (pour Testament dit ancien) et d’antithèse (pour Testament dit nouveau) ? : les deux parties totalement contradictoires !!![page]

Dans la Thora, l’un des adversaires de Yahvé (Jéhovah, le dieu patriarcal d’Abraham et de Moïse) est une Déesse, « la Reine des Cieux » ( une des nombreuses représentations d’Isis / Aséta / Astarté ). Le prophète Jérémie blâme très vigoureusement ses compatriotes de retourner au culte d’Astarté. Ce qui implique que ce culte était auparavant la norme religieuse. Il est évident que le judaïsme et le judéo-christianisme ont cherché à effacer les traces du culte de la déesse mère. Ils la transformeront en dieu mâle. Puis ils en feront Astaroth, un des fidèles serviteurs de Satan. Le dieu cananéen (phénicien) Baal, sous les ramessides, est assimilé dans la mythologie égyptienne à Seth et à Montou.

Le Judéo-christianisme fera de Baal-Zebub, le démon Belzébuth (Second après Satan qu’il détrônera un jour, selon quelques versions, ce prince des démons est surnommé le seigneur des mouches ou le seigneur des immondices ; d’une taille prodigieuse, Belzébuth est assis sur un trône immense ; les judéo-chrétiens le représentent avec un visage bouffi aux yeux ardents, les sourcils élevés, de grosses narines, deux cornes de bouc, sur le front ceint d’un bandeau de feu, la poitrine gonflée bardée de deux ailes de chauve-souris, deux pattes de canard, une queue de lion ; il a le corps noir recouvert de la tête aux pieds de longs poils hirsutes ).

C’est ainsi que des dieux noirs et des déesses noires sont devenus des démons dans la Thora ![page]

Le Diable devient noir[page]

Dieu devient blanc au masculin[page]

IV) Les Origines négro-africaines du Christianisme primitif :

C’est aussi un fait certain, le Christianisme primitif n’a jamais diabolisé le Noir, puisque au départ, lors de son premier contact avec l’Afrique, la couleur noire était celle du créateur de l’Univers. Le Démiurge était noir à l’origine. Le Christianisme primitif n’a pas échappé à cette réalité primordiale. Et de nombreux évangiles apocryphes ont été écrit par des Noirs et certains par des femmes.

Bien avant le Concile de Nicée (premier concile œcuménique à Nicée – Turquie actuelle – en 325), bien avant celui de Constantinople (en 380 l’empereur Théodose Ier convoqua un concile à Constantinople qui dura jusqu’en juillet 381), bien avant celui d’Éphèse (concile ouvert le 22 juin 431), il y eu des conciles non-œcuménique à Kémèt, dans l’Égypte copte. Ce fut le cas du Concile non-œcuménique des premiers évêques (vraisemblablement tous noirs selon le document source) de doctrine monophysiste vers 320 de l’ère chrétienne à Kémèt (voir ce document dans notre article intitulé « Saint Maurice, le Kamit » publié le 21 juin 2005 sur notre site).

Il apparaît ainsi que la première Chrétienté, celle des Coptes d’Égypte, était déjà très structurée et hiérarchisée et ceci 5 ans avant le Concile de Nicée (cf. Arianisme) qui lui-même a précédé ceux de Constantinople en 381 puis celui d’Ephèse en 431 (cf. Nestorianisme) : [Source : Codex de Byzance n° 338 A.C, Bibliothèque de Vatican].

Trois manuscrits coptes du VIème siècle décrivant les premiers rites religieux de cette communauté chrétienne d’Egypte ont été découverts cachés dans une tombe pharaonique à Gourna, près de Louxor (700 km au sud du Caire).

Mais le Christianisme primitif a été par la suite « blanchi », et ses textes ont été largement judaïsés. C’est l’influence du Judaïsme, l’influence des peuples aryens, l’influence des sociétés patriarcales belliqueuses européennes et sémites, qui ont fait basculer le Christianisme primitif vers ce que nous connaissons aujourd’hui, un judéo-christianisme « occidental, aryen » ; et dans sa pratique : souvent « raciste et discriminatoire ».[page]

Ce Christianisme « Paulinien » privilégie la « Foi » et rend secondaire la « Charité ». C’est ce Christianisme « Paulinien » qui l’a finalement emporté face au Christianisme primitif ; ce Christianisme « occidental », apostolique, romain, dont le chef suprême, le Pape des Catholiques, faisait partie jadis des « Jeunesses hitlériennes ». Son successeur, le Pape François (le pape des pauvres) semble être un agneau, une exception, entourée de loups.

Le Patriarcat guerrier aryen et sémite a dépossédé le Matriarcat pacifique africain. Cependant, même le Christianisme primitif ne fut qu’une pâle copie de l’authentique religion de nos ancêtres kamits ! L’original valant mieux que la copie, nous devons impérativement faire un retour vers la Vallée du Nil (Il faut savoir lire les textes hiéroglyphiques, hiératiques, démotiques et coptes ; c’est la fameuse « connaissance directe » du célèbre savant kamit Cheikh Anta Diop), pour retrouver nos racines kamites.

Pour être complet et honnête sur ce thème, signalons qu’aujourd’hui certains auteurs pensent que la religion kamite de la Vallée du Nil et le Christianisme primitif est une même religion…

Quel que soit votre opinion, vous ne serez pas indifférent à cette liste de quelques preuves concernant les Origines négro-africaines du Christianisme primitif.[page]

La liste de preuves (non exhaustives) :

– Le fait que les égyptiens anciens étaient des nègres (Kamits), des hommes par excellence (Rémétou), a déjà été démontré de nombreuses fois sur notre site. Il est inutile d’y revenir ici (voir nos nombreux articles sur le sujet).

– La Pesée du « Cœur » chez les Kamits donne la pesée de l’âme chez les Chrétiens (la Psychostasie). Selon l’Enseignement négro-africain de la Vallée du Nil, le jugement « dernier » avait lieu immédiatement après la mort terrestre. Le « Cœur-conscience » du défunt est « pesé ». Le tribunal formé des 42 principales divinités (ou manifestations divines du « Dieu-déesse » primordial) assiste à la pesée. En réalité, le seul juge qui décide du sort de l’âme est la balance, et surtout le « cœur » du défunt, sa conscience, c’est-à-dire, l’absolution des péchés avoués, absolution qui vient de sa propre conscience, de lui-même, ce qui constitue le pur et total repentir de l’âme ( sans aucune intervention magique ), le but naturel de la confession dans sa conception transcendante. La sentence définitive est prononcée par le juge suprême Ousiré, roi de la Douat, le seigneur des « Ankhou = les vivants » (les Défunts dans notre vocabulaire corrompu), « l’être perpétuellement bon ». Le Dieu Ousiré (Osiris) est le premier « mort » qui ait atteint la béatification par le sacrifice de sa vie. Nous voyons que si nous remplaçons « Douat » par « Enfers » et « Ousiré » par « Jésus-Christ », nous voyons que le Christianisme primitif a fait un « copier-coller » ![page]

– La « Résurrection » et la « Vie éternelle » après la mort terrestre, sont des croyances négro-africaines, nées dans la Vallée du Nil.

A l’origine, ces croyances ne sont ni hébraïques (voir la Thora ; pour les Juifs, on parle de Shéol ou Schéol ; l’idée de résurrection apparaît tardivement chez les juifs, au IIe siècle av. J.-C., après leur rencontre avec la pensée kamite et pour dire d’abord : « Seuls les Juifs ressusciteront… les autres périssent ou disparaissent » (Ils sont quand même gonflés !) Voir par exemple le Sanhédrin,

ni mésopotamiennes (voir l’épopée suméro-babylonienne de Gilgamesh),

ni indiennes (voir Rig-Veda et Vishnu)

et encore moins grecques ou romaines.

Des millénaires après le début de leur enseignement par les prêtres kamits, elles deviendront la doctrine principale du Christianisme primitif. Tout comme Ousiré pour les Chrétiens, Jésus est tué, le deuxième jour il descend aux enfers, séjour des défunts (Douat) et le troisième jour, il ressuscite d’entre les morts pour s’asseoir sur le trône de Dieu, pour Ousiré, [voir Textes des Pyramides, Livre des « Morts » ; Plutarque : « Isis et Osiris »]

– Le titre de fils de Dieu (fils de Râ) est un titre pharaonique donné au Jésus des Chrétiens.

– Tout comme Ousiré, pour les Chrétiens, Jésus personnifie le bien et combat contre le mal.

– L’un des titres kamit d’Ousiré est « Seigneur, Maître ». Ce titre Kamito-osirien (noir et venant d’Osiris) se retrouve chez Jésus.[page]

– Tout comme dans le Culte d’Aséta (Isis), nous avons dans le Christianisme la régénération par le baptême (héritage des temples pharaoniques) pour renaître dans la foi nouvelle. La confession publique des péchés existait dans les temples isiaques. La croyance en la bonté d’Aséta, fait entrer le juste en communion avec la divinité. Après la pesée du Cœur (pesée de l’âme, psychostasie), le justifié mange le pain (corps de dieu) et boit le vin (Eucharistie chez les Chrétiens).

– Le comportement, l’iconographie et les attributs d’Aséta seront confondus avec ceux des « vierges et des madones noires ».

– La Trinité Kamite (La mère, le père et l’enfant ; Asèta, Ousiré et Horus ) donnera d’abord « Marie, Joseph et Jésus » chez le peuple misérable ( « Joseph » n’est pas un nom juif mais un nom cananéen ; cet homme est attesté tardivement et rarement… Jésus fut nommé pendant longtemps « le fils de Maria » ; voir le Coran et l’Évangile de Marc).

Avec l’Église chrétienne et le patriarcat guerrier, cette trinité devient : « Le Père, le Fils, et l’Esprit Saint ». La femme disparaît de la Trinité !

– La notion « d’immaculée conception » est une croyance kamite (Aséta n’enfante pas Horus à partir d’un rapport sexuel avec Ousiré). Ce thème est repris par les Chrétiens pour Maria. Alors que pour les Juifs, Jésus était le fruit de l’adultère (voir le Talmud de Babylone).

– Le vrai nom de « Jésus » est « Âshiou / cÎsâ / Âîsâ » (un attribut millénaire d’Ousiré, l’Annonciateur…) inscriptions anciennes avant que ce nom soit judaïsé (Verbe Âsh dans la langue hiéroglyphique signifie : annoncer, se lamenter ; le mot Âsh désigne aussi une sorte de vin, une sorte de bière soudanaise (Éthiopie des anciens).[page]

Ce qui pourrait indiquer peut-être des origines soudano-éthiopiennes pour le vrai nom de Jésus ? (N’oublions pas que pour les Chrétiens, le vin est le sang de Jésus).

Mais par la suite, malgré toutes les contradictions, l’Église a fait de Jésus le fils du dieu des Juifs, Yahvé.

– La vraie étymologie du mot « Christ » : Khéri-Séchéta (en langue pharaonique) signifie « Le Gardien des Mystères ». Ce qui donna « Khristos » en Copte et en français « Christ ».

– La circoncision est une coutume kamite très ancienne. Lorsque Abraham se fait circoncire (alors presque centenaire), depuis des millénaires égyptiens et soudanais de l’Antiquité pratiquent cette coutume. Est-ce alors étonnant la circoncision de Jésus ?

– Le Poisson, symbole de résurrection… C’est un symbole d’Ousiré (un poisson aide à sauver Ousiré de la noyade ; la légende accuse aussi un poisson d’avoir avalé le phallus d’Ousiré). Il fut aussi le symbole de Jésus-Christ avant la croix (la croix des opprimés qui deviendra la croix de vie des Chrétiens, tout comme la croix Ankh est la croix de vie des Kamits.

– Le hiéroglyphe « Néfèr » (Bon, Beau, Parfait), utilisé pour Ousiré, deviendra un symbole de Jésus, « Le Sacré-Cœur ».

– Plusieurs traditions (par exemple des Apocryphes) font vivre le Jésus des Chrétiens à Kémèt, « Il y aurait appris toute sa science ». L’Évangile selon Matthieu parle d’un voyage à Kémèt avec sa famille.[page]

– La Pâque, aujourd’hui fête chrétienne, est à l’origine une fête kamite commémorant la Passion d’Ousiré (Osiris).

– Dès les Textes des Pyramides, la conception monothéiste est clairement définie, de nombreux siècles avant Akhenaton, trois millénaires avant le Christianisme primitif et bien avant les premières attestations de l’existence de Sémites.

– En décembre 1945 fut déterré accidentellement un ensemble de 52 textes religieux et philosophiques caché il y a 1600 ans dans une jarre. Un groupe de paysans découvrit en effet non loin du village de Nag Hammadi en Haute Egypte une véritable bibliothèque, en langue copte, celle-là même que parlaient les chrétiens égyptiens, qui allait faire l’effet d’une bombe dans les milieux historiques et théologiques.

Les manuscrits de Nag Hammadi datant du IVème siècle révéleraient des secrets sur le Christ cachés volontairement par l’Église. L’ensemble des livres se compose de textes religieux et hermétiques, d’ouvrages de sentences morales, d’écrits apocryphes…etc. Outre l’intérêt des manuscrits pour l’histoire du livre (ils sont les plus anciens connus à ce jour et ils sont africains) et la paléographie copte, ils représentent un témoignage capital pour l’histoire de la philosophie et du christianisme primitif. Les textes religieux, dit  » gnostiques « , proposent des interprétations et des rituels chrétiens différents de ceux officialisés en 325 et qui avaient été immédiatement rejetés comme hérétiques.

C’est pourquoi ils furent rassemblés, protégés et cachés par les communautés dites  » déviantes « . La bibliothèque de Nag Hammadi se compose de 13 livres, appelés codex d’après le nom scientifique donné à tout assemblage de feuilles pliées en deux et cousues ensemble. Ces livres représentent les spécimens les plus anciens que nous possédons aujourd’hui.[page]

Croix Ankh (symbole de la Vie éternelle) à Kémèt (Egypte antique)

La boucle représente l’Utérus de la femme.

Elle fut aussi la première croix chrétienne !

Signe de vie et non de mort ! Signe de joie et non de peine ![page]

V) Conclusion :

C’est la Maât et le savoir des sages de Kémèt qui ont apporté aux « sauvages » (comme le disait Jean-François Champollion) quelques notions sur la Justice, la Vérité, le respect de la vie, la civilisation (écriture, mathématiques, astronomie, médecine, etc…), et sur la vraie divinité.

Les Chrétiens noirs diront que l’un des rares passages faisant allusion à la « race » de Jésus (L’Apocalypse), parle de pieds « couleur de bronze » (donc noirs) et de cheveux « laineux » (donc crépus comme un Rasta).

Il semble que ce passage illustre aussi l’origine négro-africaine du savoir humain. Les Chrétiens noirs pourraient faire remarquer, à juste titre, que les plus anciens visages connus de Jésus-Christ et de sa mère sont noirs. De plus, au VIe siècle av. J.-C., il n’y avait pas de Juifs en Palestine (Canaan) car le reste de la population juive initiale avait été déporté par les troupes babyloniennes en 587.

Lors du retour d’exil (édit de Cyrus), la population juive se limitait à Jérusalem et à ses alentours. Le Christianisme fait de Jésus un Galiléen ou un Samaritain. Or la Galilée n’a jamais été hébraïsée et en Samarie, il n’y avait pas de Juifs (ils avaient été évacués depuis 721 av. J.-C. par les Assyriens).

En 63 av. J.-C., Pompée confine les Juifs dans leurs limites en Judée. Même Hérode « Roi des Juifs » n’est pas un Juif (il est Iduméen, donc Arabe).

La Mère du Jésus des Chrétiens, porte un nom typiquement kamit, Maria (Celle qui est aimée, sous-entendu, de dieu ) du verbe hiéroglyphique « Mari / Méri » qui signifie « Aimer ».[page]

Les judéo-chrétiens font remonter Jésus par des lignées différentes de David à Joseph (une par Salomon selon Matthieu, l’autre par Nathan selon Luc) : La chose la plus bizarre, c’est que les Judéo-chrétiens affirment eux-mêmes que Jésus n’a pas été conçu par Joseph ! Alors à quoi riment ces généalogies !?

Mais David lui-même n’est pas Juif, il est moabite et son nom n’est pas hébreu. Dans l’Évangile apocryphe de Pierre, Jésus pressent que la puissance divine, qui habitait en lui, l’a quitté et qu’il va bientôt rendre l’âme ; le texte le fait dire des mots typiquement kamits : « Mon Ka, ô Ka, tu m’as délaissé ».

Selon cet évangile, la langue d’Âshiou (Jésus) est l’égyptien ancien.

Enfin, un texte ancien arabe fait tenir au prophète Muhammad ces propos sur Jésus (selon une ancienne tradition, Muhammad était chrétien à l’origine) : « …J’ai vu un homme noir (cette nuit à la Kaaba) comme le plus beau… J’ai demandé, ‘ Qui est-ce ? ‘ On me dit, ‘ C’est le Messie, le fils de Marie ‘ »

Bref, il est certain que « la couleur de la croix » est noire pour au moins deux raisons essentielles : – d’abord la première raison : le message du Christianisme primitif n’aurait jamais existé (même pas à l’état embryonnaire) dans la culture de barbares leucodermes (blancs) sanguinaires au début de l’ère chrétienne, si les Noirs n’avaient pas été les guides de l’humanité pour enseigner la Maât (Vérité-Justice, respect de la vie, etc…) et le culte d’Asèt ( Isis ) sur tout le pourtour méditerranéen (qu’il soit méridional ou septentrional).[page]

Le Christianisme primitif doit tout au monde noir. Mais les « sauvages » de cette époque n’ont pas su retenir la leçon longtemps. La cupidité, le racisme, l’arrogance, l’esprit belliqueux et vindicatif ayant vite pris le dessus, les « sauvages » ont finalement détruit la civilisation kamite originelle. Puis ils ont fabriqué leur talisman, ils ont mis un démon blanc aux yeux bleus de type aryen sur une croix en bois. Cela aboutit à une regrettable histoire, « La Bible et les fusils » avec la conquête du monde par des hordes de criminels sanguinaires, cupides, racistes.

– ensuite la deuxième raison : nous portons « la croix des opprimés » depuis les razzias négrières et l’esclavage des Noirs. C’est notre « race » qui est la plus détestée et la moins respectée de la planète. C’est notre « race » qui est la plus exploitée et la plus martyrisée de la planète. Certes, cette haine contre nous, nous l’assumons et nous menons un combat sans aucune concession contre des démons, nos ennemis (racistes, xénophobes, vindicatifs, cupides). Nous cesserons de porter cette croix lorsque nous aurons mis dehors tous les prédateurs, profiteurs et parasites du continent africain et lorsque les Békés, les descendants des Négriers, les Négriers modernes, les impérialistes, les colonialistes, nous auront dédommagé des crimes de leurs ancêtres et de leurs propres crimes.

Nous cesserons de porter cette croix lorsque nous aurons compris que face à une adversité haineuse, il faut que nous soyons unis et forts. Nous cesserons de porter cette croix lorsque nous serons vraiment les maîtres de notre sol et de notre sous-sol. Nous cesserons de la porter lorsque nous aurons accompli notre mission, la Renaissance Africaine (elle a déjà commencé avec le Nigéria, etc., il faut la poursuivre), la redistribution des biens d’une façon équitable.

L’affaire n’est pas impossible, il suffit d’un peu de courage, d’un peu de bonne volonté et de confiance en soi ! Soeurs et frères kamits, de grâce pour notre communauté, debout comme Domota en Guadeloupe (Gwada ) ! Debout comme Césaire en Martinique (Madinina ) ! Debout comme Taubira en Guyane ! Debout comme Cheikh Anta en Afrique ![page]

Et que vous soyez pour Ousiré, pour Asèt, pour Amon, pour Aton ou pour Jésus (Âshiou ) ou pour un autre, Muhammad, Bouddha,…etc…, votre sauveur a déjà accompli sa tâche… Maintenant, c’est à nous de « jouer » sur cette planète !

Nous devons faire le bon choix pour être en harmonie cosmique avec nos lointains ancêtres ; c’est le bon choix qui nous permettra d’obtenir leurs bénédictions. Nous devons impérativement effectuer ensemble notre retour vers l’antique Vallée du Nil, lieu de la Vérité-Justice-respect de la vie (Maât) à une époque où le reste du monde était versé dans la Barbarie. Nous devons retrouver la célèbre croix Ankh qui chez les Kamits symbolise une chose très positive : « la vie éternelle ».

Un autre type de croix (la croix dite « latine » !) servait à écrire les mots hiéroglyphiques pour dire « manger, se nourrir, nourriture, aliments, subsistance »

Et une autre croix (la croix dite de « Malte » !) pouvait servir à écrire l’un des surnoms d’Ousiré ( Osiris ), « l’être perpétuellement bon » (Ounnefer ).

La couleur de la Croix exige un Retour vers Kemet (Egypte antique), vers ses valeurs, vers son paradigme ! Comme l’a dit une chanson en langue créole (une fois n’est pas coutume) de Dédé Saint-Prix et du célèbre Jacob Desvarieux (du groupe Kassav) que nous traduisons en français ainsi : « Lorsque nous sommes tous debout, nous sommes plus forts. Lorsque nous sommes ensembles, nous sommes plus forts… Qu’est-ce que l’on attend ? »

Ankh, Udja, Sénèb ! (Vie, Santé, Force)

Note :

La maîtrise de l’écriture hiéroglyphique vous protégera contre la falsification historique. Il n’y a pas d’autres voies plus sûres.

ETILE René-Louis Parfait (Imhotep)