Héritage Noir ( Première partie ).

Honneur et respect…

Pour célébrer « L’Héritage Noir » des timbres postes à l’effigie de certains héros noirs ont été émis aux U.S.A.

L’auteur de l’article a traduit pour vous de l’Américain les commentaires concernant la vie de ces personnages exceptionnels ayant vécu entre 1700 et 1900.[page]

Jean Baptiste Pointe Du Sable…

Seulement un peu de notes et de documents légaux ont survécu pour attester les actions de Jean Baptiste Pointe Du Sable, mais il est connu comme un des hommes les plus remarquables et comme le « fondateur » de ce qui est à l’origine de la pierre angulaire du cœur de Chicago en Amérique.

Commerçant, fermier, marchand de fourrure, et administrateur aux alentours de 1773. Du Sable a bâti un centre commercial sur les rives du fleuve de Chicago, ce qui était, d’après ce que l’on dit, grandiose pour cette époque.

En 1784, sa zone aménagé avait grandi pour inclure un établissement renommé pour ses mobiliers élaborés et ses commodités modernes, deux granges, un moulin, une crémerie, une boulangerie, un établissement de volailles, un atelier, des fermes avec écurie et bétail.

Son personnage était tel qu’en 1780, les Américains natifs de la région du Lac Michigan ont, avec succès, adressé une pétition à leurs protecteurs britanniques pour nommer Du Sable comme administrateur de leurs affaires.[page]

Benjamin Banneker…

Mathématicien et astronome autodidacte, Benjamin Banneker est né libre d’un père esclave et d’une mère libre. Son statut d’homme libre lui autorise de suivre une école privée et interraciale à côté de Baltimore, où son génie est devenu rapidement manifeste.

Parmi ses nombreuses inventions, il y a le calcul du cycle des 17 années locustes autorisant un almanach qui calcule les positions célestes à des intervalles réguliers, et prédisant une éclipse en 1789.

Il fut nommé en 1790 par Thomas Jefferson pour être membre de l’équipe d’inspection conduite par Pierre Charles L’Enfant pour concevoir le Capitol de la Nation. Étonnamment, il put refaire les plans de mémoire après la fuite de L’Enfant avec tous les dossiers suite à son licenciement pour insubordination.

Banneker est aussi connu à ce moment là, en 1791, pour une lettre célèbre adressée à Thomas Jefferson attaquant les idées dominantes sur l’infériorité des Africains Américains.[page]

Madam C.J. Walker…

Née d’esclaves libres sur une plantation du delta de Louisiane, Sara Breedlove Walker arrive à devenir une des plus grandes promotrices du business couronné de succès de son temps et une des premières femmes millionnaires à réussir d’elle-même.

En 1905, elle développa des produits pour les cheveux et le cuir chevelu, les vendant en faisant du porte à porte, pendant qu’elle continuait à travailler aussi comme cuisinière et laveuse.

Elle épousa un journaliste Charles J. Walker en 1906 et bientôt rebaptisa la « Méthode Walker de Soin des Cheveux » La Société de Madame C.J. Walker, un nom ressenti par elle comme étant plus attirant et digne.

En 1918, plus de 2000 agents chimiques étaient lancés par le « Système Walker » et Madame C.J. Walker vivait dans un élégant château à New York.

Son succès financier lui permis de soutenir de nombreuses causes sociales, politiques, et éducatives. Elle donna ( argent ) généreusement au NAACP, à l’Orphelinat de St. Louis, à l’Institut Mary Bethune pour les filles noires, parmi beaucoup d’autres.[page]

Salem Poor…

Un héros de la « Bataille de Charleston », aujourd’hui connu comme la bataille de « La Colline Bunker ».

Généralement, est attribué à Salem Poor, l’exécution du Lt. Col. Britannique James Abercrombie, infligeant un coup dévastateur au morale des soldats ennemis.

Pour ses actions de valeur et sa contribution à l’événement historique, il fut choisit pour honneur par le « Continental Congress ». Et encore, Salem Poor devint une victime du préjugé lorsque George Washington décréta que les Africains Américains n’étaient pas souhaités pour être recruté, ni autorisé à s’engager dans l’Armée américaine.

Washington inversa sa position quand le Gouverneur britannique de Virginie libéra tous les Africains Américains prêts à servir sous le drapeau britannique. Alors, Poor continua de servir sa nouvelle patrie, se battant ( pour elle ) à la fois dans la « Valley Forge » et dans les « Plaines Blanches ».

Il y a peu d’archives sur le service exemplaire de Poor, et ce qu’il est devenu après la « Guerre Révolutionnaire » est inconnu.[page]

Harriet Tubman…

Harriet Tubman est connu comme le « Moïse de son peuple » pour son audacieux et héroïque secours à plus de 300 esclaves. Esclave en fuite, elle-même, Tubman devient la plus en vue des chefs de train sur les chemins de fer clandestins et pour couronner le tout, après tant d’exploits, de succès et de risques, elle secourut ses parents esclaves en 1857.

L’énorme mise à prix sur sa tête ( morte ou vive ) n’arriva pas à la dissuader d’organiser et de diriger 19 voyages dans le Sud pour guider les fugitifs vers le Nord à travers un réseau complexe de chemins et de gares.

Durant la « Guerre Civil », Tubman travaillait pour l’ « Union » dans des rôles variés, y compris espionne servant derrière les lignes des « Confédérés ». Après la guerre, elle travailla pour fonder des écoles pour les hommes libres dans le Nord de la Caroline et en 1908, elle fonda la « Maison pour les pauvres et les personnes âgés de « race » noire » à New York.[page]

Dr. George Washington Carver…

Homme effacé et modeste, Carver a amélioré la qualité de la vie à travers ses millions de contributions scientifiques dont, plus particulièrement, ceux qui ont soulagé l’agriculture du sud de la dépendance du coton.

En 1896, Booker T. Washington persuade George Washington Carver d’être à la tête du Département d’Agriculture de l’Institut Tuskegee. C’est là que Carver a persuadé les fermiers que les plantations de cacahuètes et de patates douces pouvaient rajeunir les sols épuisés.

Pour fabriquer une nouvelle culture rentable, Carver développa plus de 400 matériaux synthétiques, y compris savon, fromage, un substitut du lait, shampoing, encre d’impression, bois colorié, café, farine, planche isolé.

Son caractère remarquable fit que Carver rejeta tout profit parce qu’il n’a jamais fait breveter toutes ses énormes créations rentables ( l’office américain des brevets lui a délivré trois brevets ) et qu’il n’a jamais demandé une augmentation durant ses 47 années à Tuskegee.[page]

Booker T. Washington…

Né esclave dans Virginie, la mère de Washington l’emmena avec ses deux autres enfants vers l’est de la Virginie après l’émancipation. A l’âge de neuf ans, Washington était travailleur dans une fournaise de sel.

Son autobiographie classique, « Up from Slavery », raconte de façon spectaculaire son ascension des très humbles débuts jusqu’à sa fondation de l’Institut de Tuskegee en 1881. En fin de compte, l’Institut compta presque 2000 étudiants apprenant des métiers tel que la menuiserie, l’agriculture et la mécanique.

Les convictions de Washington tel que l’amélioration du statut social et économique de l’Africain Américain réside dans un travail acharné. Cette institution et cette initiative étaient controversés à l’époque.

Washington était fréquemment critiqué pour son caractère opportuniste plutôt que sur les doléances des Africains Américains.

Cependant, l’extraordinaire succès de Tuskegee augmenta durant ses 34 années de direction de l’école et réduit au silence beaucoup de critiques.[page]

Frederick Douglass…

Connu comme le « père du mouvement des Droits Civils », pour ses discussions passionnées contre l’esclavage. Frederick Douglass parlait avec une telle clarté et une telle précision que beaucoup ne pouvait pas croire qu’il était un ancien esclave autodidacte.

Alors qu’enfant, Douglass soudoya des garçons blancs sur les bancs de Baltimore pour l’apprendre à lire. Sa quête pour le savoir était si forte qu’il a finalement amassé une bibliothèque personnel de plus de 10 000 volumes.

Fuyant l’esclavage en 1838, Douglass devint un combattant zélé pour les droits humains, y compris les droits de la femme. Après qu’Abraham Lincoln fit publier la « Proclamation de l’Emancipation », Douglass se consacra à organiser les unités militaires Africains Américains pour combattre pour l’U.N.I.O.N. Par ses contributions significatives pour son pays, Frederick Douglass fut plus tard récompensé par des postes diplomatiques en Haïti et en République Dominicaine.[page]

Ida B. Wells…

Ida B. Wells, courageuse combattante contre l’injustice et les maux de la société, a obtenu une réputation internationale pour son ardente dénonciation de la discrimination, de l’exploitation et de la brutalité.

Elle commença sa carrière comme enseignante, mais bientôt elle devint une journaliste. Elle dut fuir Memphis pour New York quand son journal, « The Memphis Weekly Free Speech », avait été démoli en 1892 par une foule en colère.

A New York, elle publia « Horreurs du Sud », et « Le dossier rouge », la première étude statistique du lynchage. Installée à Chicago en 1895, elle continua à écrire des journaux et des périodiques ; elle fonda une maison et des règles pour assister les Africains Américains émigrés lors de la recherche de travail et de logement ; elle aida à organiser le N.A.A.C.P. et se dévoua beaucoup, des années après, pour promouvoir le droit de vote des femmes à travers des marches et autres activités avec groupes de pressions.[page]

Bill Pickett…

Un des treize enfants nés chez des anciens esclaves, Pickett était au primaire lorsqu’il abandonna l’école pour devenir travailleur dans un ranch. Alors que jeune enfant, il rêvait de devenir un cowboy célèbre et il travaillait dur pour améliorer son habilité avec une corde, pour se perfectionner à l’équitation et à la conduite des bœufs.

Il était de petite stature ( 1,70 m pour environ 65 kg ), mais sa ténacité était légendaire.

Il inventa l’incroyable technique de « bulldogging », dans lequel il saisissait le bovin par les cornes, tordait sa tête, puis enfonçait ses dents dans le nez de la vache ou dans la lèvre supérieure pendant qu’elle tombait en arrière.

Sa renommée grandit sans arrêt et en 1907 il rejoignit et devint la star du « Miller Brothers’ 101 Ranch Wild West Show ». Plus tard, Pickett opéra à l’étranger dans des meetings spectaculaires avec sa technique de cowboy qu’il avait inventé en Amérique.[page]

Jim Beckwourth…

Dès l’enfance, Beckwourth était fasciné par les histoires au sujet des hommes des montagnes de l’Ouest. Son rêve était de devenir un explorateur de l’Ouest « sauvage », chose qui était refusée à un Africain Américain à son époque.

Sa passion et sa persistance fut récompensé lorsqu’il décrocha un emploi comme éclaireur pour le
« Roky Mountain Fur Company ».

Beckwourth devint tel un chasseur expert et marchand de fourrure qu’il fut adopté par la Nation Indienne comme l’un des leurs. Il épousa une indienne. Les indiens lui donnèrent deux noms : « Arme sanglante » et « Robe de Taureau ».

Il combattit dans beaucoup de guerre en tant qu’indien, mais arrêta après six ans pour joindre l’armée américaine.

Il devint un célèbre éclaireur dans la fameuse expédition de l’ouest du Général John Fremont et fut distingué lui-même pour avoir découvert un passage à travers les montagnes de la Sierra Nevada.[page]

Matthew Henson…

A l’âge de 13 ans, l’orphelin Henson embarqua comme garçon de cabine et devint un maître marin alors qu’il parcourait le monde. Des années plus tard, une rencontre par hasard avec Robert E. Peary aboutit à un travail avec cet explorateur.

Peary, impressionné par l’habilité de Henson et par sa maîtrise du langage des Esquimaux, l’embaucha pour sept voyages à travers l’Artique entre 1891 et 1909.

Henson fut très important pour le succès de l’expédition, la découverte du Pôle Nord en 1909, mais Peary reçut ( seul ) tous les honneurs. Finalement en 1937, la contribution d’Henson fut reconnu lorsque le Club fermé des Explorateurs le fit adhérent.
En 1944, le Congres décerna à Henson une médaille collective pour la découverte du Pôle Nord.

En 1948, la Société Géographique de Chicago lui donna la Médaille d’or. Sa réalisation fut de plus reconnu par le Président Truman en 1950 et par le Président Eisenhower en 1954. En 1988, le corps de Henson et de son épouse, Lucy Ross Henson, furent inhumé à nouveau avec d’énormes honneurs militaires au Cimetière National d’Arlington.