Esclavage : Chassez le naturel français, il revient au galop !

Kamits de Guadeloupe, Martinique, de Guyane, de la Réunion, d’Afrique et d’ailleurs, lisez bien ceci…
Ces infos dates du 25 novembre 2009. On croit rêver et c’est pourtant bien ce qui se passe à notre
porte ! Le groupe français Louis Dreyfus Commodities ( L.D.C. ; http://www.ldcommodities.com ), propriétaire de nombreuses exploitations de canne à sucre et d’éthanol au Brésil, devra répondre des conditions de travail précaires de sa main-d’œuvre, a indiqué mercredi 25 novembre la police brésilienne. Ils n’avaient ni eau potable, ni toilettes, ni lieux de restauration, ni équipements de protection adéquats, selon la police fédérale.

286 travailleurs de LDC vivaient dans des conditions proches de l’esclavage Retour vers le futur !!! Une opération spéciale de la police fédérale de Belo Horizonte, la capitale de l’État du Minas Gerais
( Sud-Est ), menée du 9 au 23 novembre 2009 en collaboration avec l’inspection du travail pour lutter contre le travail forcé dans les plantations de canne à sucre, a révélé que 286 travailleurs de LDC vivaient dans des conditions proches de l’esclavage, a-t-on précisé de même source.

Plantations modernes brésiliennes de LDC Ils n’avaient ni eau potable, ni toilettes, ni lieux de restauration, ni équipements de protection adéquats, selon la police fédérale. Les ouvriers, qui travaillaient majoritairement dans la récolte, n’avaient pas droit non plus à des pauses et leurs heures supplémentaires n’étaient pas prises en compte. 

Et la souffrance, a-t-elle été partagée ?

La police fédérale a ordonné la fermeture de six des dix exploitations inspectées ainsi que d’une usine de sucre et d’éthanol que la multinationale possède à Lagoa de Prata ( Minas Gerais ), a rapporté mercredi le quotidien Folha de Sao Paulo.

Louis Dreyfus Commodities, qui administre 340 000 hectares de terre et emploie près de 20 000 personnes dans tout le Brésil, sera poursuivie pour sous-traitance illégale de main-d’œuvre et non-respect du droit du travail, selon la police fédérale. Visite des dirigeants sur la plantation brésilienne L’actualité du groupe LDC A-t-on abolit l’esclavage ???
Le groupe Louis Dreyfus Commodities a récemment installé toutes ses activités européennes de négoce à Genève. L’Office de la promotion économique et le groupe Louis Dreyfus Commodities, un des leaders mondiaux du négoce de matières premières, a d’ailleurs annoncé que le groupe venait de recentrer l’ensemble de ses activités européennes de négoce à Genève.

Cette décision renforce la position du canton en tant que place incontournable du négoce international en Europe. Un CA de 15 milliards de dollars La décision de Louis Dreyfus Commodities représente une[page]

excellente évolution pour la place économique genevoise, déjà très active dans le domaine du négoce. En effet, cette entreprise, dont le chiffre d’affaires annuel se monte à 15 milliards de dollars US pour environ 6 000 collaborateurs ( et quelques milliers d’esclaves modernes ), est la seconde plus grande société de trading diversifié, après Cargill qui est également fortement présente à Genève.

Une concentration des activités de trading à Genève Louis Dreyfus Commodities a décidé de concentrer toutes ses activités européennes de trading à Genève afin d’optimiser le fonctionnement de ses structures. Selon Claudio Scarrozza, CEO of Europe / Black Sea Region pour Louis Dreyfus Commodities,  » Genève a été retenue en raison de son rôle majeur de place tournante dans le négoce international et de son caractère unique de métropole cosmopolite à taille humaine.
Ces caractéristiques sont cruciales pour les activités de négoce qui nécessitent une ouverture importante sur le monde. « 

Localisation :
Aéroport de Genéve Le nouveau quartier général européen sera localisé au  » business center  » de l’Aéroport international de Genève. Il va accueillir à moyen terme une centaine de collaborateurs en provenance de l’étranger, ceci en plus des 15 emplois déjà existants à Genève.
La société devrait également recruter 20 collaborateurs sur le marché local d’ici à 2007. La force de frappe coloniale Une évolution importante pour Genève  » La décision de Louis Dreyfus Commodities représente une évolution importante pour Genève « , a souligné Pierre-François Unger, chef du Département de l’économie et de la santé.

 » Ce nouveau quartier général renforce considérablement la position de notre région dans le domaine du négoce de matières premières. C’est un atout de premier plan, qui vient renforcer l’économie diversifiée de notre canton, contribuant au développement des métiers du trading mais également de l’ensemble des métiers connexes, comme la certification, le financement du négoce, les services juridiques ou encore les fiduciaires spécialisées. Nous sommes heureux d’accueillir Louis Dreyfus Commodities dans un environnement particulièrement propice au développement des activités de la société « , a-t-il ajouté.

Rôle important de l’Office de la promotion économique de Genève L’Office de la promotion économique de Genève a joué un rôle moteur dans l’installation du quartier européen de Louis Dreyfus Commodities.  » La promotion économique a facilité les démarches auprès des différents offices de l’administration cantonale. L’Office est également intervenu pour rechercher des solutions appropriées pour l’écolage et le logement des employés de la société et de leurs familles. Toutes les conditions sont actuellement réunies pour accueillir Louis Dreyfus Commodities et ses collaborateurs dans les meilleures conditions[page]

à Genève  » a souligné Pierre Jaquier, responsable de l’Office.

Pour en savoir plus et comprendre ce qui se passe !!! Les fonds spéculatifs s’attaquent à l’agriculture 20 mars 2009, ( site : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2595 Par Nadia Djabali ), BastaMag, 13 mars 2009 Les fonds spéculatifs commencent à s’intéresser au foncier.

Du Brésil à l’Indonésie, de Madagascar à l’Ukraine, ils accaparent des millions d’hectares, aux côtés de multinationales ou d’États fortunés en manque de terrains à cultiver. La course à l’accaparement des terres semble lancée. Les petits paysans expropriés et les communautés autochtones réprimées sont les premiers à en subir les conséquences. Et demain ?

L’esclavage est reparti comme autrefois Un nouveau problème alarme les organisations paysannes et non gouvernementales : la course à l’acquisition de vastes surfaces de terres cultivables lancée par des États, des multinationales et, depuis quelques mois, des fonds spéculatifs.

L’ONG ‘ G.r.a.i.n. ‘ ( pour Genetic Resources Action International ), basée à Barcelone, a ainsi mis en place une veille mondiale quotidienne et un blog recensant les articles de presse publiés sur ce sujet. Rentabilité de 400% Des millions d’hectares sont actuellement achetés ou loués dans les pays pauvres par des gouvernements, des multinationales et des investisseurs privés.

Conséquence de ce vaste mouvement, les terres fertiles sont privatisées et concentrées au main d’un seul propriétaire, avec à la clé l’expulsion des petits exploitants agricoles et la disparition de leurs moyens de subsistance. L’heure est grave, surtout lorsque l’on sait qu’au niveau mondial, la faim est la principale cause de mortalité et qu’elle est liée principalement aux difficultés d’accès à la terre.

Mi-septembre 2008, le directeur général de la F.A.O., le Sénégalais Jacques Diouf a annoncé que 920 millions de personnes souffraient de la faim contre 850 millions avant la flambée des prix. 70% sont des paysans. Dans le même temps, l’aide alimentaire internationale est tombée en 2008 à son niveau le plus bas depuis 40 ans.
Gouvernements, grandes entreprises et fonds spéculatifs n’ont pas les mêmes objectifs. Les premiers
( Chine, Corée du Sud, Japon, Inde, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, pour les principaux ) souhaitent assurer une sécurité alimentaire pour leur population en se lançant dans la production céréalière et de viande plutôt que de recourir aux importations dépendantes des fluctuations des cours mondiaux. Les multinationales et les fonds spéculatifs, crise financière aidant, ont déserté les marchés dérivés pour se tourner vers ce nouvel eldorado. « Dans de nombreux endroits du monde, les prix alimentaires sont élevés et les prix des terres faibles, explique l’ONG Grain. On peut donc clairement[page]

gagner de l’argent en prenant le contrôle des meilleurs sols, proches des ressources en eaux. »

L’horizon de placement est de 10 ans en moyenne avec bien sûr l’obligation d’exploiter les terres et de construire les silos et les routes nécessaires à l’exportation des récoltes. Les retours sur investissements sont évalués entre 10 et 40 % par an pour les fermes situées en Europe et peuvent atteindre 400 % en Afrique. Ce sont les gouvernements qui, dans un premier temps, négocient les accords de « coopération agricole » avec les pays pourvoyeurs de terres. C’est le secteur privé qui sera chargé de leur mise en œuvre.

Pétrole contre nourriture La Chine a ainsi acquis 2,1 millions d’hectares ( soit l’équivalent de la
Slovénie ) en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Australie. L’empire du Milieu voit ses surfaces agricoles disparaître à mesure que l’industrie gagne du terrain et sollicite de plus en plus de ressources en eau. Avec des réserves de devises estimées à 1800 milliards de dollars, la Chine a suffisamment d’argent pour honorer la trentaine d’accords de coopération agricole conclus ces dernières années.
Du Kazakhstan au Queensland ( Australie ) et du Mozambique aux Philippines, les entreprises chinoises cultivent riz, soja, maïs, canne à sucre, manioc, sorgho, en échange de technologies, de formation et de fonds de développement d’infrastructures. Les monarchies du golfe possèdent désormais environ 3 millions d’hectares au Soudan, au Pakistan ou en Indonésie. Suite à l’augmentation des prix alimentaires sur le marché mondial et à la chute du dollar, les pays du Golfe persique ont vu, en cinq ans, la facture de leurs importations bondir de 8 à 20 milliards de dollars. L’Arabie Saoudite a annoncé le 23 février dernier vouloir investir en Afrique du Sud et aux Philippines pour cultiver bananes, mangues, ananas, riz, maïs et viande bovine. Toutes ces denrées seraient destinées au marché saoudien.

Israël prépare une visite officielle le 16 mars au Cambodge. « Je pense qu’ils cherchent des terres arables pour faire pousser du riz et des légumes », a commenté Nguon Meng Tech, le directeur général de la chambre de commerce cambodgienne. Gentlemen farmers ? Côté entreprises et fonds spéculatifs, l’acquisition de propriétés est une nouveauté. Cette évolution date de quelques mois, lorsque les marchés financiers se sont effondrés. La Deutsche Bank et Goldman Sachs possèdent des fermes et des usines de viande en Chine.

La banque d’investissement Morgan Stanley est propriétaire de 40 000 hectares en Ukraine, grenier à blé de l’Europe. Le fonds spéculatif russe Renaissance Capital possède 300 000 hectares, toujours en Ukraine. L’entreprise lituanienne Agrowill, les Suédois Alpcot Agro et Black Earth Farming investissent massivement en Russie.
Le fonds d’investissement américain Black Rock vient d’annoncer la constitution d’un fonds spéculatif agricole de 300 millions de dollars, dont 30 millions sont dédiés à des acquisitions de terre. Le[page]

britannique Dexio Capital souhaite acheter 1,2 million d’hectares de steppes russes. La société française Louis Dreyfus Commodities qui possède 60 000 hectare au Brésil est actuellement intéressée par l’achat ou la location de terres au Nigeria et en Afrique subsaharienne.

La carte de ces récentes acquisitions a été dressée par l’ONG Grain, Zoom « La terre est devenue une ressource rare. Le changement climatique entraîne une désertification à un rythme accéléré. Des centaines de milliers d’hectares de terres arables vont disparaître dans les prochaines années, expliquait au quotidien en ligne Mediapart, Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation.
D’autre part, la terre cultivée est épuisée, conséquence d’une agriculture intensive et d’un recours systématique aux engrais chimiques. Parallèlement, la demande de matières premières agricoles progresse, en raison de l’accroissement de la population mondiale, mais aussi de la modification des habitudes alimentaires. »

Ce qui est rare étant cher, cela se traduit pour les prévisionnistes des marchés par une augmentation des prix des denrées, par un fructueux placement et par une pression accentuée pour obtenir plus de terres agricoles. Manne financière pour les pays du Sud ? Les gouvernements pourvoyeurs de terre voient ce phénomène d’un très bon œil. Ils défendent ces projets en expliquant à leur population que cette manne financière permettra la construction de routes et d’infrastructures.

La plupart des accords de coopération comprennent aussi des programmes de recherche en vue d’améliorer les rendements agricoles. Dans un contexte de crise alimentaire mondiale, la rhétorique utilisée est celle du « gagnant-gagnant » qui valorise les politiques de développement. Or, ici, il ne s’agit ni de développement rural ni de souveraineté alimentaire mais de développement agro-industriel. Selon Grain, celui-ci « a engendré pauvreté et destruction de l’environnement et a exacerbé la perte de la biodiversité, la pollution par les produits chimiques agricoles et une contamination des cultures par les organismes génétiquement modifiés ».

Les mauvaises nouvelles n’arrivant jamais seules, la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ( Berd ) regardent le mouvement avec beaucoup d’intérêt et conseillent aux gouvernements de modifier leur législation foncière pour que les investisseurs étrangers puissent acquérir des terres plus facilement. Pourtant, de nombreux pays cibles sont, à l’instar du Kenya, de la Tanzanie ou de Madagascar, importateurs nets de denrées alimentaires.

« Le Cambodge qui loue pour 600 millions de dollars au Qatar et au Koweït a bénéficié du Programme alimentaire mondial de 35 millions de dollars pour soulager la famine », assène Grain. 4% des propriétaires possèdent la moitié des terres À Madagascar, 600 000 personnes dépendent de l’aide[page]

alimentaire. Les récentes émeutes qui ont embrasé l’île ont été déclenchées par l’annonce de la location de 1,3 million d’hectares ( la superficie de l’Ile-de-France ) pendant 99 ans par l’entreprise Sud-Coréenne Daewoo Logistics qui souhaitait y produire 4 millions de tonnes de maïs et 5 millions de tonnes d’huile de palme par an pour le marché sud-coréen. Pour l’heure, Daewoo a suspendu ses pourparlers avec le gouvernement et ses négociateurs sont partis sans laisser d’adresse.

Pour combien de temps ? L’affaire pose le problème de la propriété de la terre. Dans de nombreux pays africains, et même sud-américains, les titres de propriété n’existent pas [1].

Les exploitants courent donc le risque d’être expropriés d’une terre qu’ils occupent depuis plusieurs générations. Ces paysans sans terre viendront grossir les bidonvilles qui ceinturent les grandes métropoles du tiers-monde. « Il faut explorer des régimes alternatifs de propriété, qui reconnaissent par exemple des droits communaux sur la terre. On pourrait imaginer que les droits des cultivateurs soient reconnus, afin de les protéger de l’expropriation, tout en leur interdisant de vendre leur terre sans l’assentiment préalable de la municipalité ou de la communauté. », ajoute Olivier de Schutter.

Au niveau mondial, 4% des propriétaires fonciers sont à la tête de la moitié des terres cultivées. Pourtant, la kyrielle d’études produites dans le domaine agricole ont prouvé que les petites exploitations sont plus rentables que les grandes exploitations industrielles.

Une étude a démontré qu’en Turquie, les fermes familiales de moins d’un hectare produisent proportionnellement vingt fois plus que les exploitations de plus de 10 hectares. Que deviendront les mouvements qui luttent pour une véritable réforme agraire et pour le droit des populations
autochtones ?

Au Chili, par exemple, les indiens Mapuche se battent depuis des décennies pour défendre la forêt, qui est leur seul moyen de subsistance. Ils sont en conflit avec les multinationales forestières et sont victimes d’assassinats, d’arrestation, de torture et de surveillance constante. En Indonésie où les mouvements paysans sont criminalisés, ce sont 22 millions de foyers qui ont été chassés de leur terre.

Pour l’heure, Grain s’interroge. Quelles seront les conséquences économiques, sociales et environnementales à long terme de ce phénomène d’accaparement des terres ? Trop tôt pour le dire. Mais cette nouvelle tendance est inquiétante, surtout lorsqu’on connaît les projets de privatisation et de manipulation génétique des semences que caressent certaines multinationales. En Conclusion… Voilà clairement l’origine de la richesse occidentale et cela depuis le XVème siècle.

Ceux qui pensent que la lutte contre le colonialisme occidental appartient au passé, feraient mieux de se[page]

réveiller. En niant la gravité du passé, on condamne les jeunes générations panafricaines à revivre les mêmes cauchemars, comme c’est aujourd’hui le cas au Brésil et ailleurs. Vous pouvez compter sur les financiers occidentaux pour y veiller. A vous de rester en alerte et d’éteindre un peu la chaine stéréo, le mp3 et la télé pour la lutte. Hors de la lutte, il n’y aura aucun progrès des Kamits, le monde leucoderme a depuis longtemps perdu la raison ! Pour les autres endormis qui attendent toujours que Jésus ou Allah viennent nous aider…

Il est aussi vraiment grand temps de vous réveiller !!! La souffrance kamite tournée en dérision ! Vie, Santé, Force aux Kamits du Brésil et d’ailleurs !!!

( Sources www.lemonde.fr avec A.F.P. ; 25.11.09 )