Divinité Anubis, le Basenji et les Origines nègres des Egyptiens anciens.

Résumé…

Suite à notre article intitulé « Divinité Seth, l’Oryctérope et les Origines nègres des Egyptiens
anciens », nous vous présentons ce nouvel article intitulé « Divinité Anubis, le Basenji et les Origines nègres des Egyptiens anciens »

Le Basenji, chien du Pharaon, fut utilisé comme model pour représenter la divinité à tête de chien de l’Egypte antique et de toute la Nubie : Anubis ( Inépou / Inpw / Anoupou / Inépu ).

Le Basenji est un chien originaire d’Afrique.[page]

Sommaire…

I) – La divinité Anubis…
II) – Le Basenji…
III) – Conclusion…

( Note : entendre par le mot « Divinité » => « Manifestation divine d’un ‘ Dieu/déesse ’ unique »

I) – La divinité Anubis…

Anubis est une divinité aux multiples attributions. Parmi les nombreuses qualités de cette divinité, certaines nous permettent de la considérer comme le guide divin des âmes et particulièrement des initiés.

Un prêtre portait le nom de cette divinité, assumant son rôle, en tant que guide des initiés ou de la momie du défunt.

Anubis-Oupouat « ouvre les chemins » pour les défunts qui sont des voies célestes, les « beaux chemins » célestes.

La nature de la divinité mystagogue se manifeste non seulement dans son rôle de guide mais surtout
« d’ouvreur » ou de « frayeur » des chemins, pris dans son sens réel et allégorique. Ce même sens peut être attribué à son rôle d’ouvrir « les yeux, les oreilles, le nez, du défunt-Osiris »

Anubis, d’autre part, fut incontestablement compris dans le groupe des divinités psychopompes, des divinités conductrices d’âmes ( plusieurs millénaires avant le Jésus des chrétiens ).

On célébrait des rites sacrés conformément au « livre sacré de l’art de l’officiant » dès l’Ancien Empire à Kémèt ( vrai nom de l’Égypte ancienne ). Ceux qui connaissent ce livre s’appelaient « chefs du secret », « chefs du Mystère », « Maîtres des Mystères » ( Her-Seshéta ).

Anubis fut le premier « chef du Mystère » ( bs-Shéta ).

Shéta, Séshéta signifie, précisément, « caché, mystérieux, secret, mystère, lieu du secret »[page]

Le « bs » : signifie nommer quelqu’un à une charge, spécialement quand il s’agit de prêtres. Pour les Kamits ( Égyptiens anciens ), « mystère » est le secret et l’opération transcendante des
« transformations », le « mystère des formes », et l’initiation est une transformation.

Mais aux seuls initiés auraient été réservé un enseignement ésotérique, c’est-à-dire, des « discours sacrés » qui leur auraient expliqué certaines fêtes, certains rites, certaines représentations sacrées, certains cultes.

Mais de l’explication de ces cérémonies spectaculaires, découle un enseignement beaucoup plus vaste et dont l’ampleur constitue « l’initiation ».[page]

Cette révélation donc, qui résultait de l’explication de ces cérémonies symboliques, donnait la clef de l’origine de l’homme, de sa destinée, du devenir de l’âme dans la vie terrestre, comme après la mort, question fondamentale et inquiétante pour les Kamits et pour tous les hommes, depuis l’origine du monde.

La Divinité Anubis, inventeur des rites, était donc le « chef du Mystère » par excellence. Il est le Chef de la demeure de la nécropole.

( Pesée du  » Coeur-conscience = âme « . La Divinité Anubis à gauche tient la main du Défunt )

II) – Le Basenji…

Le Basenji, chien du Pharaon, est une race connue depuis l’époque de l’Égypte antique. Il fut ensuite importé en Espagne par les Sarrasins. À l’époque contemporaine, les premiers sujets furent amenés en Grande-Bretagne en 1920, provenant de l’île de Malte. Aujourd’hui, il est élevé presque exclusivement en Grande- Bretagne et connaît une diffusion plutôt limitée.

Le Chien du pharaon est un chien de taille moyenne et à la prestance noble. Il est à la fois élégant et puissant. Il est très rapide dans ses mouvements, qui sont fluides et faciles.

Le basenji, appelé aussi parfois terrier Nyam-Nyam ou terrier du Congo, est une race canine originaire d’Afrique centrale, et plus spécialement du Congo. Il tire son nom d’un mot péjoratif bantou signifiant
« indigènes », « sauvages » ou « primitifs », comme mosɛ́nzi/basɛ́nzi en lingala, ce mot étant à l’origine une insulte donnée par les colons blancs aux indigènes ( dit ) analphabètes, « mon singe » a donné mosɛ́nzi, qui selon les règles grammaticales devient basɛ́nzi au pluriel.[page]

Le basenji est un chien qui n’aboie pas mais n’est pas muet. Le cri du basenji est comparé à un gloussement ou à des vocalisations de chanteurs tyroliens.

Le basenji est une race décrite comme intelligente, indépendante, affectueuse et active.

C’est un chien distant avec les étrangers.

Chien de chasse ou de compagnie, le basenji est un chien primitif. La fédération cynologique internationale le classe d’ailleurs dans le groupe 5, les chiens de type spitz et de type primitif.

À propos du Basenji, l’espèce de chien vénéré par les pharaons, le célèbre chercheur Ivan Van Sertima écrivait que le seul chien appartenant à cette espèce qui existe encore aujourd’hui se trouve en Afrique
( où les Pygmées de la forêt d’Ituri l’emploient pour chasser le gibier ).

Il rajoutait : « … le basenji, qui est en passe de devenir auprès des éleveurs américains aussi populaire qu’il l’était chez les rois de l’Égypte ancienne… »
( Note 57 page 206 « ils y étaient avant christophe Colomb » )

Dans l’Egypte antique, le chien représentait donc la divinité Anubis. Vu le nombre d’animaux momifiés, les chiots devaient provenir de fermes d’élevages situées autour de l’ancienne capitale, Memphis.

Les habitants achetaient ensuite les chiots pour les offrir à Anubis, après leur momification.

On ne peut pas réellement parler de sacrifice. En effet, l’offrande de jeunes animaux était considérée comme un acte de piété. L’animal jouait le rôle d’un intermédiaire entre le donneur et les divinités.

Dès la préhistoire, la plupart des animaux vivant dans l’Égypte antique furent sacralisés et idolâtrés. Ils étaient considérés comme des incarnations vivantes de principes divins et furent associées à des divinités.[page]

Les temples élevaient dans des enclos sacrés des animaux en rapport avec les divinités qui y étaient vénérées. Les animaux morts ( du moins, les plus importants ) avaient droit à une momification et à un enterrement cérémonial. On a retrouvé de grande quantité d’animaux momifiés ( chien, chat, taureau, crocodile, oiseau, etc… )

Il faut cependant bien différencier deux types de dévotions autour des animaux, le culte des Uniques et celui des Multiples.

Les Uniques : certains animaux étaient, en effet, considérés comme des hypostases du dieu sur terre, un équivalent des statues de culte, réceptacles terriens de la divinité. Après sa mort naturelle, l’animal était momifié et inhumé avec tous les honneurs puis on recherchait son successeur.

Les Multiples : les animaux momifiés en « masse » c’est un phénomène qui se développe surtout pendant les époques tardives.

Les temples élèvent dans leurs enceintes des centaines d’animaux qui sont destinés à être offerts par des particuliers en « ex-voto » auprès de la divinité, entraînant le développement d’immenses catacombes animalières ( comme à Saqqarah ).[page]

III) – Conclusion…

Le Basenji, le Chien du Pharaon ( momifié et utilisé pour représenter la Divinité Anubis ), est un chien d’origine africaine.

Le basenji est donc une race très ancienne, qui existe depuis des milliers d’années. On a retrouvé des représentations d’un chien lui ressemblant dans plusieurs tombeaux de pharaons.

Cette race canine est arrivée en Europe qu’au XXe siècle.
C’est encore un coup dur pour les adeptes de la « Suprématie blanche », ceux-ci avaient voulu faire naître la civilisation égyptienne ancienne en dehors du continent noir.

Dur, dur de descendre du piédestal : les visages pâles racistes n’ont pas encore fini de souffrir…

Mythomanes à très bientôt, lol !

Etile René-Louis Parfait ( Imhotep )