On oublie de le souligner dans les ouvrages historiques. Donc, nous allons rectifier les faits. L’écriture hellénique n’est pas le fruit de la quête intellectuelle des Grecs mais fut tout simplement enseigné aux Hellènes par un nègre.
L’examen des sources grecques nous révèlent bien des choses que nous ignorons ou plutôt que l’on nous cache.
Oui, c’est bien un nègre qui a enseigné aux Européens anciens l’art de l’écriture dont la technicité fut par la suite reprise par les Romains. D’où l’apparition des lettres latines et enfin des diverses écritures européennes ( français, anglais, espagnol, etc… )
1- Legs de l’écriture aux Grecs par Cadmos :
L’historien grec Diodore de Sicile, donc sicilien d’origine, est natif de la ville de d’Agyrion. Contemporain de Jules César, il fit un voyage en Egypte, Vers 59 avant J.C. et pris soin de rapporter le maximum d’informations l’antiquité.[page]
Son ambition est claire : composer une Histoire Universelle de l’humanité connu sous le titre de Bibliothèque Historique, comprenant près de quarante livres traitant de l’origine de l’humanité jusqu’à l’expédition de César en 54 avant J.C. en Gaule et restant fidèle aux faits relatés par les historiens et savants de son époque.
( Cf. Diodore de Sicile, Livre I, 4,7 ).
A propos donc de l’apparition de l’écriture en Grèce, Diodore de Sicile nous apprend que selon une tradition partagée par l’ensemble de l’élite grecque, c’est Cadmos un nègre phénicien d’origine égyptienne, qui fut l’introducteur des lettres en Grèce et l’instructeur des siens en la matière.
( Cf. Diodore de Sicile, Livre III, LXVII.1, Bibliothèque Historique, éd. Les Belles Lettres ) :
» Lorsque Cadmos eut rapporté de Phénicie ce qu’on appelle les lettres, il fut le premier à les adapter à la langue grecque, à attribuer un nom à chacune et à en fixer le tracé ; En général, ces lettres sont donc appelés » phéniciennes » parce que c’est de Phénicie qu’elles ont été introduites en Grèce, mais, proprement, elles ont le nom de » pélasgique « , parce que les Pélasges sont les premiers à s’être servis des caractères après leur adaptations (…) Or donc Linos composa, dit-on, en lettres pélasgiques un recueil des exploits du premier Dionysos et des autres légendes et il le laissa dans ses mémoires. Pareillement, ces lettres pélasgiques furent utilisées par Orphée et par Pronopidès, le maître d’Homère, qui fut un compositeur de chants heureusement doué « .
L’apparition de l’écriture en Grèce n’est donc pas le fruit du génie grec. Comment peut-on alors inventer des sciences sans avoir inventé l’écriture. On voit déjà ici, les mensonges du » Miracle Grec « . Chose importante pour nous, les affirmations de Diodore sont confirmées par Hérodote qui reconnaît le rôle important qu’a joué Cadmos dans l’apparition de l’écriture en Europe ( Cf. Hérodote, Livre V, 58 ) :
» Ces Phéniciens venus avec Cadmus (…) introduisirent chez les Grecs, en s’établissant dans ce pays, beaucoup de connaissances ; entre autres celles des lettres que les grecs, autant qu’il me semble, ne possédaient pas auparavant « .
Dans ses écris ( ex. Les Suppliantes ), le poète grec Eschyle nous révèle la généalogie de Cadmos ( ce n’est pas le seul ).
La fille du roi nègre d’Argos ( ville située dans le Péloponnèse ), une fille noire nommée Io enfanta en Afrique noire ( Egypte ) un fils Epaphos, qui eut à sont tour plusieurs fils dont un Agenor qui marié à une femme noire du Nil, enfanta Cadmos. Agenor échoua ensuite à Tyr en Phénicie où il assuma la direction de la citée.
La tradition ancienne nous révèle encore que la Phénicie qui se situe sur le territoire où vivaient les Cananéens ( Israël actuelle ) était à l’origine peuplée de Noirs. Dans la Bible par exemple, les anciens ont clairement noté que Canaan appartient à la descendance de Cham, le fils noir de Noé.[page]
D’où les nombreuses relations entre l’Egypte et Canaan dans l’antiquité. Les similitudes entre coutumes et croyances égyptiennes, cananéennes, phéniciennes et égyptiennes ne peuvent s’expliquer que par [gras]une conquête relativement ancienne de cette contrée par les pharaons Nègres.
En effet, l’archéologue allemande Dina Feltings fut émerveillée par une découverte faite sur le terrain par l’équipe dirigée par le français Pierre de Miroschedji en 2000. A ce titre, un article du Figaro relatait à propos de cette équipe, qu’elle.
( Cf. Le Figaro du 25 septembre 2000, article : » Gaza, passage des conquérants » ) :
» Vient de mettre à jour les fondations et les murs formidables d’une citée à 97 % égyptienne, s’étendant sur plus de dix hectares « .
Dans la découverte de cette forteresse qui surveillait la frontière entre l’Egypte et le pays de Canaan, le plus important, c’est la date : âge du bronze moyen. Entre fin 4000 et début 3000 avant Jésus Christ, les Egyptiens avaient déjà établi une colonie ici.
Et Pierre Miroschedji de rajouter : » C’est à dire mille ans avant ce que l’on estimait être la période de l’Empire colonial égyptien « .
Donc bien avant Thoutmosis III, à une époque nous ramenant pratiquement à celle du pharaon Narmer, le fondateur soudanais de l’empire égyptien, les Kamits ( véritable nom des habitants de l’Egypte ) avaient déjà conquis Canaan ( donc la Phénicie ).
2- Legs de l’écriture aux Phéniciens par les Egyptiens.
La Phénicie, on le voit donc clairement était sous tutelle égyptienne.
Ainsi, les textes de Ras-Shamra, à savoir d’Ugarit en Phénicie du nord, comme le souligne Cheikh Anta Diop, qui reprend une citation du professeur Contenau ( Cf. Contenau, Manuel d’archéologie orientale, 1791 ), stipulent clairement que pour les Phéniciens, leurs véritables ancêtres, les Cananéens, venaient du sud ( Afrique ) et non du nord :
» Les textes de Ras-Shamra ont été une occasion d’étudier de nouveau l’origine des Phéniciens. Tandis que les tablettes de la vie courante font état des divers éléments étrangers qui participaient aux échanges quotidiens de la cité, celles qui sont consacrées à la recension des mythes et des légendes font allusion à un passé tout différent, et, alors qu’elles intéressent une cité de l’extrême nord phénicien, adoptent l’extrême sud, le Negeb, comme cadre des événements qu’elles décrivent « .
Dès lors, on entrevoit l’origine égyptienne de l’écriture phénicienne. Cette technicité était importante pour le pouvoir égyptien qui devait entretenir des relations étroites avec les peuples vassaux.[page]
En s’appuyant sur les données révélées dans l’ouvrage sur la grammaire égyptienne réalisé par le professeur Gustave Lefebvre, on découvre que ( Cf. Gustave Lefebvre, Grammaire de l’égyptien classique, Le Caire, 1940, p. 34 ) :
» L’écriture syllabique apparaît à la XIème dynastie, mais ne devient d’un emploi fréquent qu’à partir de la XVIIIème dynastie. Cette écriture a pour objet de faire passer en égyptien, avec leur valeur phonétique au moins approximative, des noms étrangers de lieux et de personnes, ainsi que des noms égyptiens d’origine étrangère (…) C’est en elle qu’il faut chercher le principe des innovations que comportent les écritures de l’époque grecque et romaine (…)
Ses principales caractéristiques : Un emploi extraordinairement développé des signes alphabétiques, dont la liste s’accroît démesurément au gré des scribes, les nouveaux phonogrammes unilitaires étant dus au procédé bien connu de l’acraphonie « .
Faisant un parallèle avec l’écriture crétoise, le professeur Cheikh Anta Diop constate encore que ( Cf. Cheikh Anta Diop, Civilisation ou Barbarie, éd. Présence Africaine, p. 128 ) :
» Le Linéaire A et le Linéaire B sont tous deux des systèmes syllabiques et l’on sait que le Linéaire B n’était pas initialement adapté à la langue grecque : il s’agissait d’une écriture inventée d’abord pour une langue non grecque ( le crétois ) et adaptée ensuite, tant bien que mal, au phonétisme grec (…) Il n’y a rien d’étonnant, à ce qu’on déchiffre sur les tablettes mycéniennes, en linéaire B, le nom de Dionysos au génitif : Dionysos, on le sait, n’est autre qu’une réplique d’Osiris ( divinité égyptienne ) en Grèce et en Méditerranée septentrionale en général. (…) tant de traits souligne la prépondérance de l’influence égyptienne à la naissance du monde grec « .
Ainsi, tout devient plus clair y compris les citations de Diodore et d’ Hérodote relatives au sujet égyptien Cadmos, le phénicien d’origine égyptienne ayant adapté le système de l’écriture phénicienne à la langue grecque. A l’origine, la technique d’adaptation linguistique avait été créée par les prêtres Nègres égyptiens pour la Phénicie.
C’est Cadmos qui a le premier réutilisé cette méthode et qui l’a enseigné aux Grecs.
Le professeur Obenga, linguiste, nous révèle d’ailleurs que les Phéniciens nous ont laissé un brillant témoignage sur l’origine égyptienne de leur écriture. Celui-ci devrait normalement couper court à toute tentative de réécriture de l’histoire de l’orient.
( Cf. Théophile Obenga, Renaissance scientifique de l’Afrique, Diaspora africaine, Paris, 1er trimestre 1994 ) :
» La Bible de Sanchoniathon, un livre phénicien, reconnaît explicitement que l’écriture fut inventée par les Egyptiens et transmise par la suite aux Phéniciens « .[page]
Le professeur John Chadwick est à peu de chose près, du même avis ( CF. John Chadwick, Aux origines de la langue grecque, Paris, Gallimard, 1972, P. 70 et 71 ) :
« On tient généralement l’écriture alphabétique pour une invention sémitique ( i-e phénicienne ), mais l’écriture égyptienne ouvrait la voie à ce système « .
Hérodote est de cet avis, comme le souligne Froidefont. Le romain Tacite aussi. Reste que ce nègre Cadmos, dont Eschyle prend le soin de souligner la négritude de son grand père et dont le Logographe Phérécyde ( 1ère moitié du 5ème siècle ) atteste qu’il était le fils du nègre égyptien Agénor et d’une fille noire du Nil est aussi le frère d’Europe, la fille noire à qui le continent européen doit son Nom.
De l’aveu même d’Hérodote, c’est la seule explication valable de l’origine du nom du continent européen. Enlevée de force par des Grecs ou des Crétois ( Hérodote ne tranche pas ), Europe fut emmenée sur le continent européen et c’est en partant à sa recherche que Cadmos posa le pied en Europe. L’enseignement de l’écriture aux Grecs repose donc sur cette anecdote.
Sur ce sujet, les Grecs nous ont légué des vestiges qui prouvent le sérieux de leur croyance en ce récit.