Les judéo-chrétiens, vulgaires pratiquants du culte solaire en passe de pulvériser le monde Noir… le sursaut paraît urgent !
Le monde noir ( kmt ) ploie, au plan spirituel, sous le poids des sectes et religions judéo-chrétiennes ; il est même en état de décomposition avancé… ceci s’observe aisément des Antilles à l’Afrique noire. Dans ce dernier espace, comme Pharaon a pu le constater lors d’un récent séjour au Ghana, au Bénin et au Togo, c’est un anéantissement quasi complet, moral et spirituel, que l’on observe…
la prolifération vertigineuse des sectes et religions judéo-chrétiennes qui ne se comptent plus au cm2
( l’église catholique, l’église protestante, les témoins de Jéhovah, l’église adventiste, pentecôtiste, l’église du christ roi, l’église du 7éme jour, l’église jésus revient, le christianisme céleste, etc… ) coïncide avec la quasi-disparition, la désaffection et l’abandon des lieux de cultes ancestraux, l’abandon des pratiques cultuelles et des croyances autochtones négro-africaines.
Au Ghana, au Bénin et au Togo, Pharaon a constaté que même des régions qui étaient naguère considérées comme des bastions vaudou impénétrables sont tombées face à l’activisme féroce des sectes et religions judéo-chrétiennes.
Le mensonge, arme fondamentale des religions et sectes judéo-chrétiennes
L’arme fondamentale par laquelle les judéo-chrétiens se sont ainsi imposées et sont en passe d’occuper quasi complètement le terrain sur le sol négro-africain aujourd’hui demeure leur millénaire triptyque mensonge/ruse/violence qui est le socle même de la civilisation occidentale.
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Toutefois, si la violence militaire et physique avaient été abondamment utilisées par le passé
( époque coloniale, précoloniale, traite négrière commanditée par l’église chrétienne d’abord pour cause de guère sainte ) comme l’illustre ce moine capucin mettant le feu à un temple animiste au Kongo en 1740, c’est principalement au mensonge et à la ruse que recourent aujourd’hui, et de façon systématique, les judéo-chrétiens dans leur entreprise de mise à sac et d’achèvement spirituel du monde Noir.
Ce mensonge ( cette pratique s’écarte visiblement des principes pourtant affirmés par Yahvé dans les 10 commandements, ‘ tu ne mentiras pas ‘ ) et cette ruse ont des facettes multiples, mentionnons :
– la subtilisation systématique ( autre pratique s’écartant des principes pourtant affirmés par Yahvé dans les 10 commandements, ‘ tu ne voleras point ‘ ) presque partout, lorsqu’il s’agit de l’Afrique Noire, de l’être suprême animiste autochtone pour en faire une divinité judéo-chrétienne et l’équivalent de Yahvé ; le mensonge est même poussé à son comble lorsqu’on traduit dans les langues locales Dieu ( notion judéo-chrétienne ) et Yahvé par le nom de l’être suprême animiste autochtone. Ainsi au Ghana, Bénin, Togo, chez les peuples côtiers ( et partout ailleurs aussi sur le continent ), les judéo-chrétiens se sont accaparés de l’être suprême animiste Mawu ( de Ma = Amon et Wu = plus grand ; comme Kem-wu pour Osiris ), pour en faire leur dieu, enseignant qu’il est Yahvé et traduisant Yahvé par Mawu.
– Les croisades modernes, grands rassemblements destinés aux manifestations de foi (sic) et au prosélytisme ;
– Les harcèlements quotidiens des populations négro-africaines par des prêches de porte à porte destinées à vendre les religions judéo-chrétiennes directement ;
– L’incitation à peine voilée des adeptes à l’endogamie sectaire.
– Le dénigrement systématique, quotidien, permanent de la religion, des pratiques cultuelles et des croyances autochtones négro-africaines ( kmt ) :
« vos ancêtres n’adorent que des idoles, des forces de la nature, des choses créées par Yahvé, Dieu d’Israël, Tout-puissant et infiniment bon (sic) ; leur religion n’est que de la superstition et de la dévotion à Satan etc… »
Pharaon se remémore encore largement cet enseignement qui lui a été inculqué des années durant alors qu’il était jeune élève dans une école catholique.[page]
Mais le paroxysme du mensonge judéo-chrétien c’est le fait que cette religion a dissimulé pendant plus de deux mille ans à ses fidèles, et continue toujours à le faire, l’identité réelle du dieu suprême qui est vénéré. En réalité ce dieu, qu’il s’appelle Adonaï, Elohim, Yahvé, Jésus Christ, le Saint-esprit, n’est rien d’autre que le soleil… cela est largement attesté par la bible elle-même.
En effet, lorsque l’éternel s’est manifesté la première fois au fondateur de la religion judéo-chrétienne, Moïse, ce fut sous la forme du feu… « Moïse faisait paître le troupeau de Jethro, son beau-père, sacrificateur de Madian… L’ange de l’éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moise regarda ; et voici le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.
Moise dit : ‘ je veux me détourner pour voir qu’elle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume
point ‘. L’éternel vit qu’il se détournait pour voir ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit : ‘ Moïse ! Moïse ! ‘ Et il répondit : ‘ me voici ! Dieu dit : ‘ n’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte ‘. Et il ajouta : ‘ je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. »
( Exode, 3 : 1 – 6)
Moïse ne s’est d’ailleurs nullement trompé sur la réalité de ce qui apparaissait à ses yeux, le premier nom qu’il donna à ce dieu qui lui est apparu fut ‘ Adonaï ‘. Or Adonaï ou Adn, on le sait, vient du kmt Atn c’est-à-dire Aton ( le Soleil ), dieu suprême du pharaon Akhenaton. Moïse avait donc largement conscience que son dieu n’était autre que le soleil.
Rappelons que chez les peuples Aja-Tado, notamment, Ga, ewe, etc… ( peuples dont l’origine égyptienne ancienne kmtw est largement attestée ) du Ghana, Bénin, Togo, ado signifie le feu et adokpo signifie habitation du feu ( foyer où l’on prépare la nourriture ), on retrouve ici la marque puissante de l’origine négro-africaine du judéo-christianisme.
Dans les Actes ( 9/3 ), relatant la conversion de l’apôtre Paul au christianisme, l’Ecriture Sainte (sic) indique que c’est sous la forme d’une lumière venant du ciel que Jésus apparut à Paul pour la première fois :
« comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre et il entendit une voix qui lui disait, ‘ Saul, Saul pourquoi me persécutes-tu ? ‘ Il répondit, ‘ Qui es-tu, Seigneur ? ‘ Et le seigneur dit, ‘ Je suis Jésus que tu
persécutes. ‘ »[page]
Par ailleurs, dans son ouvrage magistral ‘ l’origine négro-africaine des religions dites révélées ‘ Fakoly donne des détails très intéressants sur l’identité du dieu des judéo-chrétiens. Par exemple, Jésus lui-même confie à son apôtre Thomas ( Thomas 81 ) :
« Je suis la lumière, celle qui est sur eux tous. Je suis le Tout et le Tout est sorti de moi et tout est revenu à moi. Fends le bois je suis là ; soulève la pierre et tu m’y trouveras ».
En outre les 318 pères de l’église, réunis au Concile de Nicée en 325 pour établir une fois pour toutes les bases de la fois chrétienne, soutiennent que Jésus est « Dieu de Dieu, Lumière de Lumière ».
Autre fait, Jésus ressuscita dimanche ; or dimanche est réputé jour du soleil. Nous pouvons ajouter que lorsque Jésus monta au ciel, il promit à ses disciples saisis de peur de leur envoyer l’esprit saint pour les renforcer, cet esprit saint, le jour de Pentecôte, arriva dans la pièce où les disciples s’étaient enfermés sous la forme d’une langue de flamme qui s’est posée sur la tête de chacun d’eux. Ainsi, après dieu le père, Jésus et le Saint Esprit montrent eux-mêmes qui ne sont rien d’autres que des incarnations du Soleil source de la flamme et du feu.
Poursuivons…
Dans l’Apocalypse ( Apocalypse 1 : 9-17 ) Jésus apparut à Jean sous la forme que celui-ci nous livre en ces termes :
« Moi Jean, …j’étais dans l’île appelée Patmos… Je fus saisis par l’esprit au jour du seigneur, et j’entendis derrière moi une voie forte, comme le son d’une trompette, qui disait, ‘ ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept églises… Je me retournai pour savoir qu’elle était la voix qui parlait… Je vis sept chandeliers d’or, et au milieu des sept chandeliers quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil, lorsqu’il brille dans sa force ».
Jean a été on ne peut plus précis sur ce qu’il avait vu comme du reste Jésus lui-même le lui demandait dans l’Apocalypse, Jésus n’était rien d’autre que le soleil, son visage en tout cas, comme le vit Jean, n’était rien d’autre. Enfin plus amusant, est la signification du mot Yahvé désignant le dieu des judéo-chrétiens. Il est la marque de l’origine négro-africaine du judéo-christianisme. En effet le terme Yahvé[page]
est d’origine kmw. De fait on le retrouve chez les descendants des pharaons en Afrique Noire actuelle comme les peuples Aja-Tado ( Ga, Ewe, Ouatchi, Fon etc… au Ghana, Bénin, Togo ).
Chez ces peuples Aja-Tado le mot se prononce Yèhouè ou yèhwè et est synonyme de vaudou, il désigne toutes les divinités du panthéon Aja-Tado ; grammaticalement il est un nom commun de divinité au même titre que le mot vaudou. Mais le terme se décompose ainsi : ‘ yè ‘ qui veut dire esprit et ‘ houé ‘ qui désigne le soleil.
En clair Yéhouè signifie esprit du soleil c’est-à-dire que les divinités hypostases de Mawu ( Mawu = Amon est le grand Dieu, l’être suprême chez ces peuples ) que sont les vaudou sont des esprits du soleil. Dès lors Mawu aussi est l’esprit du soleil comme le constate fort judicieusement Monsia ( Monsia Marc ; ‘ Religions indigènes et savoir endogène au Bénin ‘, Editions du Flamboyant, Cotonou, 2003 ).
On retrouve ainsi Amon-Ra de la cité Kmtw antique qui était lui-même le soleil et chez qui l’aspect soleil et Lumière prédominaient au point que nombre de ses hypostases vont porter le suffixe ‘ Ra ‘ : Osiris-Ra, Horus-Ra etc… Ainsi Yahvé ne signifie rien d’autre que l’âme, l’esprit du soleil. Cette exégèse cadre parfaitement avec l’appellation Adonaï, et la forme constante, de feu, de lumière, de soleil, sous laquelle le Dieu de Jacob, d’Abraham, d’Isaac, d’Israël, son fils Jésus Christ et le Saint Esprit se sont manifestés à ceux qu’ils ont choisis.
Il apparaît en définitive que les judéo-chrétiens ne sont que de vulgaires pratiquant du culte solaire ;
qu’ils n’ont imposé leur religion au monde et particulièrement au monde noir ( kmt ) que par la ruse et la violence, les deux fondements clés de la civilisation occidentale. Il apparaît aussi que la religion judéo-chrétienne, au moins pour une bonne part de ses principes et concepts de base ( et non dans ses pratiques effectives ) n’est qu’une copie pâle de la religion et des croyances négro-autochtones africaines ( voir les exposés magistraux de Fakoly et Laperruqe ) qu’elle s’emploie systématiquement et quotidiennement à dénigrer et avilir.
Dès lors nous devons nous poser cette question ultime… !
pourquoi et comment une religion judéo-chrétienne, qui n’est qu’une copie pâle des croyances négro-africaines, est-elle en passe d’anéantir totalement, jusque sur le sol négro-africain lui-même, la religion négro-africaine autochtone ?
La renaissance négro-africaine nécessite qu’une réponse adéquate soit apportée à cette interrogation. Pour ma part, et ici, j’esquisserai quelques pas, bien qu’il apparaisse que c’est au prix de la violence d’abord accompagnée du mensonge et de la ruse systématiques que cette religion s’est imposée, il[page]
importe que les négro-africains se rendent à l’évidence, les faiblesses de l’éthique négro-africaine elle-même ont grandement facilité cela…
Prenons deux exemples :
– l’extrême tolérance millénaire négro-africaine des dieux, religions et croyances étrangères sur le sol négro-africain favorisait en soi l’entrée du vers dans le fruit ; dès lors la pourriture du fruit n’était que programmée et devenait inévitable ;
– le repli sur soi, alors que les sectes et religions judéo-chrétiennes étaient en permanence au combat par des stratégies agressives de vente de leurs croyances ( prêche de porte à porte, réunions publiques, dénigrements publics et à haute voix permanents des croyances négro-africaines etc… ) rien de tel n’est fait par les tenants des croyances autochtones, le recul dans ces conditions n’était-il pas inévitable ? Les négro-africains doivent sérieusement revoir leur propre vision du monde s’ils aspirent remettre debout, un jour, leur société.
Bibliographie :
Fakoly Doumbi ‘ L’origine négro-africaine des religions dites révélées ‘, Paris 2004.
Kolpaktchy Grégoire ‘ Le livre des morts des anciens égyptiens, Dervy-Livres ‘, Paris, 1983.
Laperruque Marcel ‘ De l’Egypte ancienne à la bible, Lauzeray international ‘, Paris 1977.
Monsia Marc ‘ Religions indigènes et savoir endogène au Bénin ‘, Les éditions du Flamboyant, Cotonou, 2003.
Belinda Tshibwabwa ‘ Religions et spiritualité du monde Noir, partie 1 : Catholicisme, protestantisme et islam ‘, Grioo.com, 11 avril 2005.